Après avoir contribué à barrer la route à Le Pen et au FN le 7 mai, voilà venu le temps du 3e tour, avec le 1er tour des élections législatives le 11 juin.
Le nouveau Président Macron ne peut se prévaloir du soutien des 65 % du 2nd tour à son projet, la majorité de ceux qui ont voté pour lui, au 1er tour et surtout au 2nd tour, l'ayant fait par défaut et non par adhésion.
C'est donc maintenant l'élection des députés qui va fixer l'orientation politique du pays pour les années à venir.
Nous avons combattu les projets de Macron, ministre de Hollande, et nous combattons totalement ses projets libéraux et de réduction des dépenses publiques c'est à dire des services publics ; en particulier, nous nous dressons contre son projet provocateur de « super loi El Khomri » qu'il voudrait faire passer de manière autoritaire, « par ordonnances », cet été.
Rappelons toutefois que le passage « par ordonnances », c'est à dire avec une procédure accélérée qui évite le débat, doit d'abord être autorisé par l'Assemblée Nationale : d'où l'importance énorme que M. Macron ne dispose pas d'une majorité « à sa botte » pour faire passer des textes contraires aux intérêts du monde du travail !
C'est pourquoi nous appelons au rassemblement de celles et ceux qui ont voté Jean-Luc Mélenchon et plus largement de celles et ceux qui veulent une véritable politique de progrès social, autour de candidatures unitaires dans chaque circonscription.
Nous renouvelons notre proposition de candidatures unitaires portées par le Front de gauche, les communistes, les insoumis, des syndicalistes, des citoyens progressistes dans chaque circonscription, pour prolonger le formidable espoir levé dans la campagne et le résultat de Jean-Luc Mélenchon.
Pour cela, il faut respecter la diversité du rassemblement, des forces et des citoyens qui le composent, et ne pas vouloir couler tout le monde dans le même moule et mettre des conditions inacceptables.
Cela est possible comme le montre la belle dynamique autour de la candidature unitaire de François Ruffin à Amiens, soutenu par le Front de gauche, le PCF, les insoumis, EELV et un large collectif citoyen (car personne n'a exigé que Ruffin ne se rallie obligatoirement à l'une des organisations).
Si nous en avons collectivement la volonté, cela est possible aussi, partout dans l'Oise, dans les 24 h : reprenons le projet d'accord du 6 janvier dernier, entre Front de gauche-PCF et France Insoumise, et nous aboutirons immédiatement autour de candidatures unitaires dans chaque circonscription, permettant d'avoir l'objectif de faire réélire le député sortant du Front de gauche, Patrice Carvalho, de gagner plusieurs autres circonscriptions et de faire partout de très bons scores !
L'objectif étroit de « vouloir compter ce que pèse le nouveau parti FI par rapport au Front de gauche-PCF » n'est pas à la hauteur des attentes de celles et ceux qui ont voté Mélenchon, ni au besoin d'être rassemblés et forts face aux projets néfastes de Macron contre le monde du travail.
Nous espérons que la raison l'emportera et nous ne ménagerons pas nos efforts en ce sens jusqu'au bout !
Thierry AURY
secrétaire départemental PCF-Front de gauche
et animateur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon dans l'Oise
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