À quelques jours de l’élection présidentielle, nous sommes quatre élus, qui, sollicités par nos concitoyens, donnons notre avis sur le scrutin.
Beaucoup des concitoyens de nos communes nous sollicitent pour savoir ce que nous pensons des élections présidentielles.
Les uns et les autres sont majeurs et nous n’avons pas à émettre de consigne de vote. Chacun se déterminera selon ses convictions et sa conscience.
Nous n’en partageons pas moins un sentiment largement exprimé. Nous sommes consternés par la tournure prise, depuis le début, par la campagne devenue le feuilleton judiciaire des diverses affaires et coups tordus de François Fillon, Marine le Pen et de leurs entourages.
Dans ce fatras nauséabond, il n’est guère question de ce qui préoccupe la population : emploi, pouvoir d’achat, logement, protection sociale…
Nous comprenons donc la perplexité des électeurs, leur dégoût pour certains d’entre eux.
Pour notre part, comme député, conseillère départementale ou comme maires, nous n’avons apporté notre parrainage à aucun candidat.
Nous aurions souhaité que la gauche présentât un seul et unique candidat, ce qui aurait offert la garantie d’être au second tour et de pouvoir l’emporter.
Cette perspective était d’autant plus envisageable que la victoire de Benoit Hamon à la primaire socialiste écartait cette fausse gauche incarnée par François Hollande et Manuel Valls et leur trahison des engagements de 2012.
La porte était ouverte pour une union entre socialistes sincères, communistes et écologistes en faveur d’une vraie politique de changement.
Au final, cette gauche se présente en ordre dispersé et le risque est grand d’être éliminé au soir du 1er tour et de n’avoir plus le choix, au second tour, qu’entre Le Pen, Macron ou Fillon, l’extrême droite et les partisans d’une purge libérale, qui aggraverait encore la précarité, les inégalités et la pauvreté.
Depuis quelques jours, néanmoins, il semble que ce sort puisse être conjuré. La montée en puissance de Jean-Luc Mélenchon, qui le place désormais dans le carré de tête des candidats, bouscule la donne.
Il rassemble non seulement les électeurs de gauche, mais, bien au-delà, celles et ceux qui veulent sortir l’action politique de son impuissance et de sa soumission à la finance.
C’est pourquoi nous voterons Mélenchon.
Suivront les élections législatives pour lesquelles nous proposons de travailler à un vaste rassemblement des électeurs derrière le député sortant, Patrice Carvalho, afin qu’ici, comme il l’a fait durant cinq ans, la voix des citoyens soit entendue à l’Assemblée nationale et ne soit jamais trahie.
Patrice Carvalho, député maire de Thourotte
Hélène Balitout, maire-adjointe de Ribécourt-Dreslincourt, conseillère départementale
Daniel Beurdeley, maire de Longueil-Annel
Jean-Guy Létoffé, maire de Ribécourt-Dreslincourt
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