200 participants au banquet de la Fraternité (1/3 venaient pour la première fois et ont beaucoup apprécié l'esprit de cette soirée) : un record pour cette soirée organisée par l'équipe de « l'Humain d'abord » qui réunit militant-e-s du PCF, ami-e-s du Front de gauche, citoyen-ne-s impliquée-es dans des actions. L'occasion évidemment de passer un très bon moment convivial et festif autour du repas préparé par les militant-e-s et avec l'orchestre de nos amis du Trio Lahase qui ont animé avec brio jusqu'à une heure tardive !
L'occasion aussi de beaucoup de discussions - contradictoires - autour de la situation politique : avec beaucoup d'inquiétudes exprimées sur le risque de voir la gauche éliminée du second tour de la Présidentielle si un rassemblement sur de vraies propositions de changement ne se fait pas ; avec parfois le doute sur tous les candidats sur fond de défiance sur tous les dirigeants politiques ; avec aussi un accord large avec quelques-unes des propositions fortes du PCF-Front de gauche que j'ai rappelées dans mon intervention (Sécurité sociale universelle, hausse des salaires et des retraites, retour à la retraite à 60 ans, nationalisation des grandes banques, fin de la monarchie présidentielle et élection d'une Assemblée nationale à la proportionnelle...).
De nombreux programmes La France en commun ont d'ailleurs été diffusés, les appels à voter sur ma candidature aux Législatives se sont noircis de noms et 6 adhésions ont été réalisées au PCF-Front de gauche (2 étudiants, 1 jeune technicien, 1 jeune ouvrier, 1 assistante médicale et 1 auxiliaire de vie).
Tous ont conservé précieusement l'agenda de toutes nos initiatives des prochaines semaines et prochains mois.
Enfin, beau symbole dans cette soirée : André, le doyen, portant beau ses 90 ans, se souvenait avoir porté en 1936 à manger aux ouvriers grévistes du textile à Flixecourt, dans la Somme, et invitait à ne jamais oublier que toute nos conquêtes sociales ont toujours été le fruit des luttes collectives. En son honneur et comme expression de nos combats pour « L'Humain d'abord », j'ai lu ces vers de Paul Éluard :
je n'ai rien fait que d'être un homme
Qui ne renonce pas à une vie meilleure
Marchant sans cesse j'additionne nos espoirs
J'ai tant de frères sur la terre
Que je ne serai jamais seul
Je conjugue nos forces j'en appelle à tous
Nous saurons conduire les fleuves
De la victoire vers leur but
On ne lâche rien !
