Communiqué du PCF Somme suite à l’annonce de la fermeture de Whirlpool à Amiens
Numéro deux mondial du gros électroménager, Whirlpool annonce ce jour la délocalisation de la production de son usine d’Amiens en Pologne et par la même occasion la disparition à terme des 300 emplois existants dans notre département.
Le choix du recentrage en Pologne par le groupe américain est présenté comme un choix de raison. La production dans le centre de Lodz étant appelée à devenir « le point central » de sa nouvelle plateforme de production de sèche-linge pour la région Europe, Afrique et Moyen-Orient.
C’est vraiment nous prendre pour des imbéciles, comme si les salaires plus faibles pratiqués en Pologne ne représentaient pas la perspective de nouveaux et juteux bénéfices.
Immédiatement, les principaux élus de droite du secteur ont dans un communiqué commun (Brigitte Fouré maire d’Amiens, Alain Gest député de la Somme et président d’Amiens métropole, et le président de la région Xavier Bertrand) fait part de « colère et incompréhension après cette décision répondant à des impératifs exclusivement fondés sur la rentabilité financière ».
Ce ne sont pas leurs larmes de crocodiles qui nous feront oublier qu’au cœur de la volonté de fermer l’usine amiénoise se trouve la doctrine économique qu’ils défendent avec leurs amis de droite et du patronat. Comme si cela devait faire un peu plus sérieux, ils « exigent » que Whirlpool et l'État « assument leurs responsabilités ».
Ce dont les salarié-e-s ont besoin, ce n’est pas d’humour noir, mais de décisions qui leur viennent concrètement en aide.
Si l’on mettait en application la proposition de loi maintes fois défendue par les députés communistes et républicains d’interdire tout licenciement boursier et la mise au centre de toutes les préoccupations d’une production industrielle au plus près des lieux de consommation comme l’exigent le PCF et de nombreux syndicalistes, cela serait surement plus utile pour les salarié-e-s et leurs familles.
Le gouvernement doit réagir fermement pour maintenir l’emploi, et pas seulement pour demander une participation financière à un plan de revitalisation qui ne règlera rien.
En ces circonstances particulièrement pénibles pour les salarié-e-s, les communistes de la Somme leur affirment leur solidarité et se tiennent prêt-e-s à agir avec eux pour tous les combats utiles à la sauvegarde de l’emploi !
le 25 janvier 2017
Il y a actuellement 0 réactions
Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.