Édito
Il est de bonne tradition en ce mois de janvier de souhaiter à toutes et tous ses meilleurs vœux de santé, de bonheur, de prospérité, des vœux de bonne année tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel.
Je ne dérogerai pas à cette tradition et je profite donc de ces quelques lignes pour vous souhaiter, à vous, à tous ceux qui vous sont proches, à vos collectivités, vos équipes et vos administrés mes meilleurs vœux pour cette année nouvelle.
S’il est, pour ma part, un vœux que je souhaiterai voir se réaliser au cours de cette année qui débute, c’est celui de voir, enfin, notre monde en paix.
Sans la paix, comment retrouver la sécurité et la tranquillité, comment ne pas vivre dans la peur que d’aucuns veulent nous imposer à travers ces attentats odieux dont notre pays, comme d’autres, a encore été victime ?
Sans la fin des conflits armés, comment ne pas voir ce flots de malheureux réfugiés qui, sur les routes d’Europe, fuient les bombes, la misère, le désespoir et la mort ? Une situation que notre peuple a connu lors des années sombres de 1940-1945.
Sans l’éradication des guerres, comment imaginer un développement où chacun mangerait à sa faim, aurait accès à l’eau, pourrait vivre sur sa terre en harmonie avec son environnement et ceux qui le partagent ?
Sans la paix, comment espérer la fin de la misère, de la violence, de la haine ?
N’oublions jamais que derrière les chiffres et les statistiques de « migrants », de victimes des attentats, des destructions, de la misère ou de la guerre, ce sont des femmes, des hommes, des enfants. Des êtres humains !
C’est pourquoi si j’ai à formuler un second vœux à l’aube de cette année 2017, c’est celui qui ferait que chacun exprime sa solidarité.
Solidarité avec celles et ceux qui, dans nos villes, nos villages, sont les plus touchés par la crise, le chômage, la pauvreté, la solitude, l’isolement. Ayons en tête que notre pays compte plus de 9 millions de personnes qui survivent avec moins de 850 € par mois.
Solidarité avec celles et ceux qui sont contraints de quitter leur pays en guerre au risque de leur vie.
Solidarité avec les victimes innocentes des crimes barbares perpétrés au nom d’idéologies moyenâgeuses.
Et enfin, solidarité avec tous ceux qui, de par le monde, expriment leur volonté de simplement vivre dignement.
Notre bien le plus précieux, c’est l’humanité, sachons le préserver.
Bonne Année à tous.
Jean-Pierre BOSINO
Sénateur de l’Oise, Maire de Montataire
