Communiqué de la section PCF du Valois
La municipalité de Crépy conduite par Bruno Fortier laisse la ville se vider de nombreux services publics utiles aux habitants et particulièrement les plus fragiles de la commune. Elle montre ainsi son vrai visage, celui d’une municipalité de droite dont l’obsession est de réaliser des économies sur le dos des habitants, spécialement ceux des catégories populaires.
Le service d’aide à la personne du CCAS a été fermé, laissant de nombreuses employées sans travail à ce jour, et alourdissant la facture pour des personnes âgées ayant besoin d’une aide à domicile.
La Maison du Conseil Départemental a été fermée par la nouvelle majorité UMP/FN du Conseil départemental de l’Oise sans aucune protestation de la municipalité de Crépy alors qu’elle rendait des services précieux aux personnes âgées, handicapées, aux chômeurs à la recherche d’emploi, aux associations. Seuls des usagers, épaulés par des militants et élus communistes, se sont mobilisés pour maintenir ce service public.
Le 28 juin 2016, Bruno Fortier, maire de la ville a annoncé, lors d’une réunion sur la politique de la ville, la fin des permanences de la CAF, de la Sécurité Sociale et de la caisse de retraite à l’espace Rameau.
Au lieu d’exprimer son désaccord et son opposition, celui-ci a annoncé que la ville allait racheter l’étage de l’espace Rameau où se tiennent ces permanences.
Surprenante annonce dans ce quartier puisque celui-ci a été déclaré « quartier prioritaire » par l’État. C’est un retour en arrière de 40 ans, quand ce quartier n’avait aucun service public autre que l’école.
Laisser la ville se vider peu à peu de ses services publics à caractère social semble être le choix de l’équipe municipale de Bruno Fortier.
La section PCF du Valois appelle les habitants de Crépy-en-Valois à défendre l’intérêt général et à se mobiliser pour le maintien et le développement de tous les services publics dans tous les quartiers de la ville.
