Neuvième journée de mobilisation le mardi 14 juin à l'appel de l'intersyndicale CFG-FO-FSU-Solidaires-Unef-FIDL-UNL pour le retrait du projet de loi Travail, alors que débutera l'examen du texte au Sénat.
Le mardi 14 juin, je fais partie des « 70 % minoritaires »
qui demandent le retrait du projet de loi Travail.
Imposons des droits nouveaux !
Citoyen-ne-s : lycéen-ne-s, étudiant-e-s, privé-e-s d'emploi, salarié-e-s du privé et du public, retraité-e-s, …
Rendez-vous pour une
MANIFESTATION GÉANTEà l'appel de CGT-FO-FSU-Solidaires-Unef-UNL-FIDL MARDI 14 JUIN 2016 à 13 heuresPlace d'Italie à PARISdirection Les Invalides, via Les Gobelins et le boulevard du Port-Royal |
LE COVOITURAGE, UNE SOLUTION POSSIBLEpage internet spécifique : http://covoiturage-libre.fr/manif_14juin.phpou sinon 03 44 55 27 96 pour trouver une solution ensemble |
NOMBREUX CARS (gratuits)au départ de BEAUVAISIS, CLERMONT, COMPIÈGNOIS et CREILLOIS
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BEAUVAISIS
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BASSIN CREILLOIS - SENLIS
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CLERMONTOIS
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NOYON • THOUROTTE • COMPIÈGNE
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Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL - 2 juin 2016
Après trois mois de manifestations et de grèves, la mobilisation contre le projet de loi travail ne faiblit pas. Au contraire, suite aux assemblées générales, les mouvements de grèves, y compris reconductibles, s’étendent et des actions sous des formes diverses se développent. Par son silence et son mépris, le gouvernement est responsable de la situation de blocage. La mobilisation rencontre toujours le soutien de la population consciente des régressions sociales qui menacent les salarié-es d’aujourd’hui et de demain.
Les organisations syndicales mobilisées condamnent les attaques injurieuses et inacceptables du Medef contre le mouvement social et les syndicats. Ces propos entretiennent un climat délétère qui encourage des menaces contre les militant-es et les salarié-es mobilisé-es. Ni la surenchère au Sénat, ni l’entêtement du gouvernement n’entameront notre détermination.
Depuis le début du conflit, la lutte paie et le gouvernement s’est vu contraint de céder à des revendications sectorielles légitimes. Pour autant, il s’obstine encore à ne plus rien lâcher sur la loi, en particulier sur la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branches et la loi, le chantage par les accords de maintien et de développement de l’emploi, le référendum d’entreprise, la facilitation des licenciements, le temps de travail, la médecine du travail, la pénalisation financière des privé-es d’emploi...
Ces éléments constituent le coeur de la lutte que mènent les organisations syndicales et la raison pour laquelle elles exigent depuis le début le retrait du projet et l’ouverture d’une négociation pour de nouveaux droits.
Depuis le 20 mai, les organisations syndicales et de jeunesse ont demandé à être reçues par le Président de la République. Cette requête est restée à ce jour sans réponse alors que depuis trois mois, les organisations ont des propositions à faire valoir et sont prêtes à discuter.
Dès aujourd’hui, les organisations appellent à poursuivre et à amplifier les mobilisations :
Elles invitent tous-tes les salarié-es, jeunes, retraité-es, privé-es d’emploi à participer massivement à la manifestation nationale du 14 juin à Paris et à renforcer la mobilisation pour le retrait de la loi travail et pour de nouveaux droits.
Les organisations se retrouveront le 8 juin afin de préparer le 14 juin et ses suites.
Paris, le 2 juin 2016