À l'appel de l'intersyndicale CGT, de l'UL FO de Compiègne, Solidaires, Unef, Fidl, UNL,
Rassemblements pour le retrait du projet de loi El Khomrijeudi 12 mai 201610 H • Compiègne, devant la sous-préfecture21, rue Eugène Jacquet
14 H • Beauvais, devant la préfecture1, place de la Préfecture |
À noter : prochaines journées d'actionmardi 17 mai et jeudi 19 mai |
Manuel Valls vient d'annoncer le recours au 49-3 de son gouvernement pour faire passer, sans vote, la loi Travail. C'est, pour la seconde fois, un coup de force d'une inacceptable brutalité. Face à une majorité dans la rue, dans l'opinion publique et maintenant au Parlement, le gouvernement, isolé, fait le choix de se bunkeriser.
Nous appelons, dans l'unité la plus large, à faire échouer ce déni de démocratie en exigeant le retrait de la loi. Nous appellons les parlementaires de gauche à constituer et à voter une motion de censure de gauche.
Pour l'Oise, interpellons le député PS Michel Françaix !
adresse mail : mfrancaix@assemblee-nationale.fr
Facebook : Michel Francaix
Twitter : @michelfrancaix
Partout, faisons entendre notre colère contre ce recul majeur de nos droits sociaux. La loi Travail doit être retirée !
Mise à jour du 11 mai :
L'Humanité : 49.3 : la motion de censure de gauche échoue d'un cheveu
Les députés Front de gauche, frondeurs et certains écologistes devaient rassembler 58 suffrages pour déposer leur motion de censure avant ce milieu d’après-midi. À deux voix près, c’est l’échec. Seule la motion de droite, qui divise l’opposition de gauche, sera votée.
À l'expiration du délai de dépôt, à 16 h 35 ce mercredi après-midi, le projet de motion de censure de gauche « a recueilli 56 signatures, il en fallait 58 », a déclaré à la presse le député socialiste frondeur Laurent Baumel. Il a précisé qu'il y avait « plus de 30 socialistes » parmi les signataires, mais aussi tous les députés Front de gauche et certains écologistes. Les noms de tous les signataires seront publiés avec le texte du projet de motion.
Le même Laurent Baumel a en revanche annoncé que les siens ne voteraient pas la motion de censure portée par les députés républicains.
À l’inverse, André Chassaigne, président du groupe parlementaire Front de gauche, a confirmé que les députés GDR voteraient la motion déposée par la droite. Cela ne devrait toutefois pas être suffisant.
C’est la deuxième fois, après la loi Macron, que Manuel Valls a recours à ce procédé, cette fois-ci pour faire adopter le projet de loi travail.