Rassemblement de parents, d'enfants, d'enseignants venus de plusieurs communes (Mouy, Breteuil, Orrouy, Frocourt, Choisy-au-Bac…) le 11 mars devant la Préfecture de l'Oise où se tient le Conseil départemental de l'Éducation nationale (CDEN) qui doit statuer sur la carte scolaire pour la rentrée prochaine : 55 fermetures de classes primaires et maternelles sont prévues, en contradiction avec les objectifs officiels affichés de mieux scolariser les 2-3 ans et d'avoir plus d'enseignants que de classes pour assurer les remplacements. Et loin de compenser les suppressions de postes, notamment d'enseignants spécialisés (Rased), intervenues sous Sarkozy.
Une chanson sur l'air de Monsieur le Président pour dire : « Monsieur le président, il ne faut pas fermer, on voulait vous le dire, on aime trop notre école, celle de la République, celle d'Hugo et Jaurès, on tient à notre laïque, il faut que cela cesse ».
Denis Thomas, responsable de la FSU Oise, a appelé à maintenir la mobilisation pour être entendu. Dans l'éducation aussi, il est urgent de mettre fin aux politiques d'austérité et de donner tous les moyens pour l'éducation de nos enfants.
Olivier Paccaud, vice-président du Conseil départemental (ex-UMP) de l'Oise et suppléant de M. Dassault, est venu saluer des manifestants à la sortie du CDEN qu'il co-présidait avec l'inspecteur d'Académie. Quelques bonnes paroles et poignées de mains qui ne coûtent rien… Par contre il a oublié de rappeler aux manifestants qu'avec son parti LR (ex-UMP), il vient de réclamer, par la voix de Sarkozy, la suppression de 350 000 postes de fonctionnaires, c'est à dire d'au moins 175 000 postes d'enseignants (ce qui correspondrait à environ 2 000 postes d'enseignants en moins dans l'Oise !). C'est à dire faire nettement pire que ce qu'il avait fait entre 2007 et 2012. Stop à l'hypocrisie !
