Invitation d'Espace Marx 60 à la prochaine
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Conférence-débat Le développement de la crise systémique du capitalisme,comment celui-ci organise-t-il sa survie ?Quelles réponses, quelles perspectives face à la crise systémique du capitalisme,en France et en Europe ?Quelles réponses à la financiarisation de l’économie ?invité : Yves Dimicoli, rédacteur en chef de Économie et Politique vendredi 25 mars 2016 à 18 h 30Maison pour tous Nelson Mandela à Saint-Maximin
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Yves Dimicoli possède un doctorat de sciences économiques. Il est un ancien membre du Conseil d’analyse Économique auprès du Premier Ministre, ancien assistant du directeur des études à l’Institut international d’administration publique (IIAP) et ancien chef adjoint de la rubrique économiques du quotidien l’Humanité. Il est le rédacteur en chef de la revue Économie et politique.
Yves Dimicoli est actuellement membre du conseil national du PCF et responsable de la commission économique.
Le capitalisme est en crise systémique, ce terme dévoile la situation actuelle du capitalisme et son incapacité à répondre aux besoins des populations. Il organise donc sa survie à travers la remise en cause des droits et acquis sociaux des travailleurs. Il assure sa pérennité qu’à travers l’autoritarisme et les atteintes aux libertés partout où il domine. Il tient la propriété des moyens de production et de la finance, y compris par des interventions de plus en plus violentes et par les guerres. Il mène bataille pour baisser partout le prix de la force de travail. Le coût du travail serait la cause de la perte de compétitivité des entreprises et justifierait la baisse des salaires. Pourtant la plus grosse charge subie par les entreprises est le coût du capital et la part que s’octroie les actionnaires.
Ce coût du capital, c'est la somme des dividendes que les entreprises versent aux actionnaires et des intérêts payés aux banques. La part des dividendes versés aux actionnaires dans la valeur ajoutée (salaires + profits) a été multipliée par 5.
Cela révèle un problème majeur : la domination du capital financier sur toute l’économie et sur la vie de tous. Il est indispensable de se libérer de cette domination. C'est un défi de société et même de civilisation : celui de la maîtrise de l'argent et du capital pour développer toutes les capacités humaines, Yves Dimicoli traitera de ces questions et nous aurons l’occasion de le relier au précédent débat sur l’international avec Jacques Fath le 26 février que nous avons eu sur ce capitalisme de plus en plus destructeur de notre planète tant sur le plan économique, social, humain et écologique.
Cette conférence débat commencera à 18 h 30 avec une pause casse-croûte et se terminera vers 21 h 30.
