Thierry Aury est allé apporter notre soutien total aux salariés d'ANOVO à Beauvais, en lutte contre un plan de suppressions de 47 emplois sur les 270 CDI actuels. L'entreprise (ex. Générale Électronique), spécialisée dans la réparation d’équipements de communication, a été rachetée en 2015 par la société états-unienne Ingram Micro, plus important grossiste informatique dans le monde, dont les revenus ont crû de 18 % à 13,9 milliards de dollars au 4e trimestre 2014.
Ces licenciements sont inacceptables pour plusieurs raisons :
Pour toutes ces raisons, les pouvoirs publics doivent s'opposer totalement à ces licenciements qui seraient de plus un nouveau coup dur pour l'emploi sur notre notre territoire. De plus, d'autres solutions industrielles devraient être explorées pour diversifier les contrats : travail de maintenance et d'entretien de matériels électroniques sur d'autres sociétés de la région ; un véritable plan de formations qualifiantes (inexistant aujourd'hui) devrait être mis en place au bénéfice des salariés ; enfin les syndicalistes soulignent qu'un recours au dispositif de « chômage partiel » pourrait être mis en place provisoirement pour éviter les licenciements. Mais pour cela, les pouvoirs publics doivent obliger la Direction à écouter les salariés et non à les traiter par le mépris comme aujourd'hui, en trainant même des pieds pour fournir des documents légaux aux représentants du personnel, sur les comptes de l'entreprise.
Il es donc important que les salariés, les habitants du Beauvaisis apportent leur solidarité avec les salariés d'ANOVO.
