À l'occasion du 70e anniversaire de la Sécurité sociale (mise en place en 1945 par Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail), une quarantaine de militants se sont retrouvés devant la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de Beauvais, à l'appel du Comité de défense et de développement des hôpitaux publics de Creil et de Senlis. Une occasion pour discuter avec les assurés sociaux et leur proposer de signer une pétition pour défendre cette conquête des travailleurs, ainsi que d'en garantir le financement notamment en prélevant les sommes nécessaires sur les immenses profits des grandes sociétés.
Il y a 70 ans, le Conseil National de la Résistance décidait la création de la Sécurité Sociale.
Il y a 70 ans, un ministre communiste, Ambroise Croizat, s’est employé sans compter pour concrétiser cet engagement en construisant la sécurité sociale solidaire. Son courage politique a permis de résister à toutes les forces qui s’opposaient à cette avancée politique que le monde entier nous envie encore.
Oui, c’est possible de tenir les engagements pris devant le peuple. Non, le renoncement n’est pas une posture obligatoire, surtout pour un ministre de gauche.
Mais le patronat, la droite et les forces libérales n’ont cessé de vouloir remettre la main sur cette énorme masse financière (350 Milliards €) que sont les cotisations sociales, et par la même briser les principes d’unicité et d’universalité de la sécurité sociale. Cette volonté de casse de la Sécu s’est faite alternativement par des ministres des affaires sociales de droite comme socialiste, jusqu’à aujourd’hui avec la Loi de santé.
Mais 70 ans après, la Sécurité Sociale reste une idée neuve. L’heure n’est pas à une commémoration aux accents consensuels pour une sécurité sociale du siècle dernier. Pour les communistes, la sécurité sociale solidaire est une idée d’avenir.
Le PCF milite pour une sécurité sociale remboursant à 100% tous les soins prescrits, pour lutter contre le renoncement aux soins et la dégradation de la santé dans notre pays. Il combat les campagnes de culpabilisation des assuré-e-s sociaux, les fraudeurs à la sécurité sociale sont les grands patrons qui ne versent pas les cotisations sociales.
La France ne doit pas connaitre les affres d’une santé ultralibérale comme celle désastreuse imposée aux peuples de Grèce, d’Espagne, du Portugal ou de Grande Bretagne.
Le Parti Communiste Français
