Face aux menaces de fermeture de sa maternité, le PCF Oise appelle à participer à l'initiative du Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux publics de Creil et de Senlis
Rassemblementmercredi 25 février à 10 heuresdevant l'hôpital de Clermont |
Un audit a lieu à la maternité de Clermont : nous y serons !
Nous en connaissons l’objectif : trouver des failles dans l’organisation des soins justifiant sa fermeture.
À Clermont, on accueille bien les mamans et les bébés.
Accueillons nombreux l'auditionneuse.
Comme conclut le docteur Jean-Jacques Pik dans sa lettre ouverte, revenant sur ses 25 années d’exercice à l’hôpital de Clermont, à la veille de prendre la fonction de médecin directeur du SATO, « Ne vous laissez pas faire ! Aucun combat n’est jamais perdu d’avance, sauf si on ne le mène pas. » (voir ci-contre)
Communiqué du Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux publics de Creil et de Senlis
L’imposture de la Cour des Comptes : ce n’était qu’un rideau de fumée destiné à cacher la réalité de la fermeture à l’œuvre de maternités de plus de 300 naissances.
Après Vitry-le-François, fermée début février, après Dourdan, rouverte devant la mobilisation des soignants, puis menacée à nouveau, après Vire, après Noyon et bien d’autres (la France a perdu les deux tiers de ses maternités en 40 ans : de 1 500 à 500, dont des grandes : Saint-Vincent-de-Paul, Saint-Antoine à Paris, après les menaces qui continuent à peser sur Les Bleuets et les Lilas), tout est mis en place pour fermer Clermont-de-l’Oise.
La stratégie du silence, des promesses toujours repoussées et pour finir le lancement discret d’un « audit », nous connaissons cela depuis fort longtemps et surtout nous en connaissons bien les conséquences.
Il s’agit de mesures de concentration déshumanisante, visant à réduire le prix de revient des bébés, considéré comme trop élevé aux yeux de nos gouvernants successifs hantés par le « remboursement de la dette publique ».
Comme le souligne un quotidien local, la maternité de Clermont a été beaucoup défendue par sa population depuis plus de quinze ans, par ses soignants qui ont permis de faire de ce service Public un établissement exemplaire, aimé par les mères et futurs parents, fermement soutenu par ses élus locaux.
Une fois de plus on va vouloir couper la langue à ceux « qui disent la vérité ». Mais rien n’y fera, notre tâche est claire, nous défendrons Clermont, comme nous avons défendu Noyon, Creil, Senlis… Les démolisseurs sont à l’œuvre et nous ne les laisserons pas faire en cachette leur vilain travail.
Rejoignez les comités de défense et de promotion des hôpitaux publics.