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Le stalinisme (2/2), avec Arnaud Spire - Liancourt, 3 octobre 2014

Le philosophe Arnaud Spire était l'invité d'Espace Marx60 le 3 octobre 2014 pour discuter sur le thème du stalinisme. Après une première partie de la soirée consacrée à la conférence, voici deux séquences vidéo des réflexions d'Arnaud après les interventions de l'assistance.

 

Séquence 1

Arnaud interroge la notion de système (les -ismes), de la caducité d'une théorie devenant système, de la difficulté à l'éviter quand on fait la révolution. Il cite le carriérisme, « défaut humain de ceux qui considèrent que la nature de l'Homme est immuable », et s'interroge sur l'intérêt, le mécanisme poussant des innocents à plaider coupables lors des procès de Moscou, pour ne pas nuire au Parti..

La démocratie, qui est un moyen et une fin, nécessite de repenser ses formes à toute époque et en tout lieu. Et de se poser la question : « qu'est-ce qu'il y a dans la démocratie qui n'est pas cohérent à la nature humaine et qui est à repenser en permanence ? » Arnaud propose la relecture, en fonction de l'époque et du lieu, des textes de Marx, notamment le tome III. Il appelle à remettre en question tout le temps la nature humaine, car il n'y a pas de juste équilibre entre l'aspiration démocratique et elle.

 

Séquence 2

Relire Marx, mais « comment se référer à Marx sans tomber dans le déterminisme ? » Il ne faut pas être soumis, ne pas le prendre pour vrai, il faut le réinterpréter en tout lieu et toute époque. Faire le bilan du marxisme est contraire à son essence.

La pratique autogestionnaire est nécessaire pour voir ce qui ne marche pas dans la « fausse démocratie », tout en cherchant dans cette pratique ce qu'elle contient qui peut éviter qu'elle ne soit morte parce qu'institutionnalisée.

La question de l'argent est fondamental : où va-t-il, où circule-t-il, comment est-il réparti, lui qui est un équivalent du travail qui doit servir à la reproduction du travail. L'analyse de sa répartition, donc de sa répartition en classes, oblige à choisir le côté de la barricade, à prendre le parti du plus faible. Et comment prendre parti du plus faible sans l'institutionnaliser dans sa faiblesse ?

 

 

Le stalinisme (2/2), avec Arnaud Spire - Liancourt, 3 octobre 2014

le 02 octobre 2014

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)