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Non à une Sécu atrophiée ! Sauvons notre Sécu ! - Paris, 16 octobre 2014

L'Oise s'est joint à la manifestation parisienne à l'occasion de la journée d'action interprofessionnelle pour la reconquête de la Sécurité sociale impulsée par la CGT. Deux cars étaient ainsi affrétés et les défenseurs des principes fondateurs réellement révolutionnaires de la Sécurité sociale mise en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, portée par le ministre communiste Ambroise Croizat.

Notre Sécurité sociale, attaquée de toutes parts car jamais digérée par le patronat, confisque aux capitalistes et aux marchés financiers des centaines de milliards d'euros comme terrain de jeu. Asséchée par la remise en cause de son financement par les cotisations sociales (non pas des « charges » sociales) sous prétexte de création d'emplois (ou ça ?) , défigurée par les coups portés (intrusion du patronat dans sa gestion, de l'impôt dans son financement, remise en cause de l'universalité pour les allocations familiales cette semaine…), il faut se mobiliser pour la Sécurité sociale !

Mise à jour correctif : ce sont en fait quatre cars qui ont été affrétés dans l'Oise, et environ quatre cents personnes de l'Oise et de l'Aisne ont manifesté.

Photos de Jean-Michel

Photos de Lydia

 

Non à une Sécu atrophiée ! Sauvons notre Sécu ! - Paris, 16 octobre 2014

La Sécu, c'est vous, c'est nous tous - CGT, octobre 2014

Ép. 14 - À ta santé

 

L'Humanité du 17 octobre 2014 : Les sans-dents mal soignés ont les crocs - Extrait 

 

À Paris, parti de Nation vers 13 h 30, le cortège, dont la banderole de tête clamait « Pour la Sécurité sociale, plus de salaires, plus d’emplois, c’est vital », a atteint la place de la République deux heures plus tard. « Cette mobilisation est importante aujourd’hui, puisque ce qui est en jeu en ce moment à l’Assemblée nationale, c’est la question du financement de notre protection sociale », a déclaré Thierry Lepaon, le numéro un de la CGT. « Le gouvernement nous prépare un projet de loi d’austérité avec la remise en cause des fondamentaux de la Sécurité sociale. Il trouve plus de 40 milliards d’euros à donner en cadeau au patronat et ne trouve pas les moyens nécessaires pour assurer une protection sociale de haut niveau », a déploré le secrétaire de la CGT. « Le pacte de responsabilité, c’est une mesure qui va servir le patronat et attaquer les salariés », résume Dominique Sultan, qui en tant que déléguée CGT de Pôle emploi, le constate tous les jours : « Nous n’avons pas les moyens de travailler. On fait de l’abattage. Au final, les gens sont maltraités. »

Drapeaux CGT en main, pancartes brocardant « l’enrichissement des richesses au détriment des “sans-dents” » sur le dos, Delphine et Aurélia* étaient là « pour défendre la Sécu ». « Avec ce qui nous est arrivé, on prend conscience des problèmes. Si personne ne se manifeste, rien ne changera », expliquent-elles. Les deux jeunes femmes étaient salariées d’un supermarché dans l’Aisne. L’une a été licenciée pour faute grave alors qu’elle était en arrêt maladie. Et dans la foulée, son amie et collègue a vu son CDD s’arrêter sans motif. « Depuis, on a appris que notre directeur ne payait pas les cotisations sociales et faisait de fausses déclarations. Si les patrons jouaient le jeu, on n’en serait pas là », regrette Aurélia, faisant référence aux quelque 24 milliards d’euros de fraudes aux cotisations sociales réalisées par des employeurs indélicats ! Et qui exige « l’arrêt des exonérations accordées aux employeurs ».

Fonctionnaires, métallos, employés de banque, retraités, salariés des groupes Air France, Thales, PSA, personnel de santé… Tous, hier, se sentaient concernés par cette politique d’austérité qui « inquiète ». « En attaquant l’hôpital public, on attaque la Sécu. De même, en attaquant les salariés, on attaque aussi la Sécu et on asphyxie la protection sociale », vitupère Grazziela Raso, responsable du collectif cadre de l’Usap-CGT.

 

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)