Francis Wurtz, dans sa première intervention, aborde la question de l'abstention et pointe trois fausses idées à combattre pour montrer l'utilité et la nécessité de voter dimanche 25 mai.
Dans un premier temps, il indique que le ras-le-bol de la construction actuelle de l'Europe, partagé par beaucoup, dont le Front de gauche, est légitime. Par contre, il est faux de dire que le Parlement européen ne sert à rien, n'a pas les moyens de changer cette politique. Il prend les exemples suivants :
La Commission européenne propose des projets de directives, mais ce sont le Parlement européen et le Conseil de l'Europe (constitué des représentants des gouvernements européens) qui les votent. Il faut donc des députés porteurs de valeurs progressistes au Parlement européen.
Les chefs d'État et de gouvernement proposent des candidats au Parlement qui vote, après audition de chaque candidat. Le Parlement européen a aussi le pouvoir de renvoyer la Commission européenne, comme en 1999 où la Commission Santer avait préféré démissioner
Ce projet envisage de laisser tout pouvoir aux multinationales. C'est le Parlement qui décidera ou pas de sa mise en place.