Fédération de l'Oise

Les élu-e-s communistes du Conseil général de l’Oise défendent de longue main le Département comme un espace de délibération collective dont les politiques sont utiles aux populations.

C’est donc avec beaucoup de colère, et, il faut le dire, stupéfaction, que nous avons appris la fin programmée des départements.

Cette décision s’oppose à la démonstration faite, ici, dans l’Oise, depuis 10 ans, qu’une action publique locale discutée et décidée par des élu-e-s de proximité qui connaissent les enjeux de leurs cantons, et des communes qui les composent, est un atout pour les populations.

La suppression du département est, pour notre groupe, et bien au-delà comme en témoignent les réactions nombreuses d’élu-e-s d’autres sensibilités, un véritable cassus belli. Nous sommes pour notre part, déterminés à défendre cet échelon, dont la suppression ne permettrait en rien de faire des économies, bien au contraire.

Accepter que le département soit supprimé, c’est se résigner à ce que les décisions pour notre département, nos communes, nos populations soient prises ailleurs que dans l’Oise : cela les élu-e-s communistes ne peuvent s’y résoudre.

Nous ne sommes pas dupes, le mouvement général qui s’opère vise à donner plus de poids aux métropoles, aux intercommunalités et à des régions élargies.

Ce n’est qu’une étape, car il y aura sans nul doute, si nous ne faisons rien, des mouvements supplémentaires d’affaiblissement de l’action publique locale.

À l’inverse, nous pensons que les décisions pour l’Oise doivent se prendre dans l’Oise, avec les habitants, et nous réaffirmons notre attachement au couple commune-département, identifiée et reconnu par nos concitoyens.

Les élu-e-s communistes du Conseil général de l'Oise