Fédération de l'Oise

Le vendredi 7 mars 2014 à 10 heures à la salle des Fêtes de Crépy-en-Valois, de nombreuses personnes se sont réunies pour rendre hommage à notre ami et camarade Gilles Masure, décédé suite à une longue maladie.

Parmi les interventions, celle de Jean-Yves Hélary, actuel conseiller municipal PCF qui a siégé avec Gilles au Conseil municipal de Crépy.

Merci à Crépy-en-Valois rassemblé,

Gilles Masure, le conseiller municipal de proximité, à l’écoute et au soutien des gens dans le besoin.

Et forcément des clichés de ses actions militantes reviennent à ma mémoire.

Septembre 1989, je prends contact avec toi à la fête de l’Humanité, je vais venir m’installer dans le quartier de la Solette.

Avec Gilles le dimanche matin, c’est la présence au marché avec l’Huma et les poignées de mains avec la population.

Des revendications naissent dans ce quartier ou Gilles s’était battu contre la construction de tours. Il me dit, une association existait, je prends des contacts et l’Association de l’Environnement des Quartiers Sud revit.

À la première rentrée scolaire suivante Gilles me donne des contacts et la FCPE prend pied dans le quartier.

Les rencontres dans les bâtiments de la ZUP permettent également la mise en place de la CNL pour la défense des locataires.

Combien as-tu pu recevoir d’habitants dans ta permanence et lorsque  tu ne pouvais pas c’est Hélène qui assumait.

Les campagnes électorales, tu les as enchainées, ta vocation était soutenue au-delà de Crépy. 

Tu m’as fait connaitre les petites villes du canton, les panneaux d’affichages, les petits bureaux de vote, les salons du Conseil général.

Ta dimension est grande, la reconnaissance de l’élu ouvert à tous permettait des rencontres et laissait ouvert le débat.

Le débat, tu en étais maître au conseil municipal avec le respect de tes interventions.

Cette vie municipale faite avec les gens, ça a été des rassemblements divers dont avec Yvon Dahan pour exiger un SMUR et celui pour permettre la renaissance d’un cinéma sur la ville.

Des soirées, nous en avons passées chez toi à préparer les conseils. Nous en avons passés des après midi dans ton jardin avec les amis du Parti communiste.

Aujourd’hui, tu passes le relais. Nous le prenons…