Thierry Aury, secrétaire départemental du PCF Oise
C'est avec beaucoup de tristesse que j'apprends le décès de mon camarade et ami Gilles Masure, au terme d'une lutte de plusieurs années contre la maladie.
Gilles avait été de 1979 à 2011, le conseiller général communiste du canton de Crépy-en-Valois où il était une figure populaire et appréciée très largement. Président du groupe communiste au Conseil régional de Picardie entre 1998 et 2004, il avait manqué de peu d'être élu député de l'Oise en1986 et en 1988.
Il avait aussi occupé des responsabilités importantes à la Fédération de l'Oise du PCF où il dirigea plusieurs années l'hebdomadaire Oise Avenir. Engagé dans tous les combats pour la libération humaine dès ces années d'étudiant à Nanterre en 1968, Gilles était resté fidèle à ses convictions qu'il défendait toujours avec passion et argumentation. Professeur de philosophie, il avait toujours le souci d'être compris de tous et fut toujours attentif aux plus humbles, révolté contre toutes les injustices, les inégalités, les violences.
Gilles était par dessus tout profondément humain avec un sens de l'humour inimitable et tous ceux qui l'ont côtoyé se souviennent de sacrés moments de rigolades ensemble.
Il aura marqué tous ceux qui l'ont connu et en ce triste moment, je pense évidemment à Hélène Masure qui partagea sa vie et tous ses combats, Hélène dont nous avons tous admiré le dévouement total à Gilles pour l'accompagner dans cette lutte contre cette terrible maladie. A toi Hélène, à vos fils, je veux dire toute notre amitié, notre sympathie.
Thierry Aury
Alain Blanchard, vice-président PCF du conseil général de l'Oise
J'ai une pensée très émue pour mon collègue et ami Gilles Masure qui vient de décéder. Gilles était un élu reconnu pour son ouverture, sa gentillesse et sa culture remarquable. J'ai eu une chance immense de travailler avec lui. Je pense à sa femme Hélène et à tous ses enfants et petit-enfants, à qui j'adresse mes condoléances les plus sincères, et toute mon amitié.
Alain Blanchard
En photo : Gilles et Hélène devant le tribunal de Senlis pour dénoncer le détournement de fonds publics par le groupe Trèves et la fermeture de Sodimatex.
le 01 March 2014
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une immense peine
Isabelle et moi venons d'apprendre la terrible nouvelle. Nous sommes totalement bouleversés, anéantis par ce que nous vivons comme une injustices douloureuse. Nous aimions profondément Gilles . La vie vous fait rencontrer beaucoup de personnes, notamment la vie de militants communistes. La rencontre avec Gilles fût une rencontre qui restera marquée dans nos mémoires tant elle nous apporta, politiquement, humainement et culturellement. Jean Pierre a beaucoup appris à ses côtés au sein de la direction fédérale. Ce sont des hommes comme lui et des femmes comme Hélène qui font entres autres que nous étions, nous sommes et resteront communistes. Gilles était un être délicieusement cultivé. Nous pensons à lui, à Hélene, avec ces vers de Yannis Ritsos que nous faisons nôtres: "Parce que nous ne chantons pas pour nous distinguer, mon frère, Ici bas, nous chantons pour unir le monde".
Nous adressons à Hélène et ses enfants toute notre affection ne trouvant pas dans la langue Française de mots assez forts pour exprimer notre chagrin.
Isabelle Sorel et Jean Pierre Pinon.
Par jean pierre pinon, le 03 March 2014 à 09:18.