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Conférence-débat « Le coût du capital » avec Yves Dimicoli
 
 

Le coût du capital - Yves Dimicoli - (01/10) « Introduction »

En 1981, il y a eu une alternance, la droite était battue, la gauche avec François Mitterrand est arrivée à la tête de l’État. Immédiatement, le patron des patrons de l’époque, qui s’appelait Gattaz déjà, a pris le mors aux dents et a commencé à monter sous la forme d’une campagne quotidienne la culpabilisation du coût du travail. En d’autres termes, les gens qui n’ont que leur force de travail pour vivre, dès lors qu’ils la vendent à un patron, ne sont qu’un coût, un coût sur lequel il faudrait sans cesse économiser parce que ce coût grèverait, nous dit-on, la compétitivité des entreprises. Et comme le lien a été fait grâce à cette campagne tenace depuis des années et des années entre la sécurité de l’emploi d’un côté et de l’autre côté la compétitivité des entreprises, hé bien on arrive à des situations comme on l’a vu tout récemment en Bretagne où, parce qu’il n’y a pas d’alternative ou parce qu’on ne voit pas justement à quel point c’est le coût du capital qui est à l’origine des difficultés, et non pas le « coût du travail », on voit des salariés comme chez Gad se taper les uns sur les autres parce que les uns sont gardés dans l’emploi et les autres sont rejetés dans le chômage. 

On mesure dans ces conditions le travail de rassemblement pour faire reculer cette idée « le coût du travail est  à l’origine de toutes les difficultés » parce que, au contraire, c’est le coût du capital qu’il faudrait faire reculer afin de dépenser plus et mieux pour développer les capacités de chacune et chacun. Cette bataille est au cœur des enjeux de rassemblement d’aujourd’hui et de demain.

 

le 07 décembre 2013

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