Les dirigeants actuels suivent de façon absessionnelle un double dogme : la hausse de la compétitivité privée et la baisse de la dette publique. Le premier se traduit par une volonté de baisser le « coût » du travail, par la flexibilité et la précarité inscrites dans loi issue de l'ANI et par le CICE. Le second entraîne une politique d'austérité, avec une baisse des dépenses publiques. Les salariés sont donc doublement touchés : baisse des salaires et moins de services publics et de protection par la Sécurité sociale.