Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil
 
 

Cliquez sur le bandeau pour revenir à la page générale de la conférence-débat

Conférence-débat « Le coût du capital » avec Yves Dimicoli
 
 

Le coût du capital - Yves Dimicoli - (04/10) « Le coût du capital »

 

Le travail et la créativité des salariés créent les richesses. La valeur ajoutée se distribue entre :

  • les profits (investissement, intérêts et dividendes)
  • les salaires
  • les prélèvements publics et sociaux PPS (cotisations sociales et impôts)

 

Des oppositions sont présentes entre :

  • les profits et les salaires, au sein de l'entreprise
  • les prélèvements financiers (intérêts et dividendes) et les cotisations sociales, hors de l'entreprise, dans la société

 

Il est nécessaire de faire le lien entre ces deux batailles, à tous les moments de la vie : enfance, actif, retraité… C'est d'autant plus nécessaire quand le pouvoir actuel décide de supprimer le financement de la politique familiale  par les cotisations patronales.

 

Le « coût » du travail est composé des salaires et des cotisations sociales patronales finançant la protection sociale.

Le coût du capital correspond aux prélèvements financiers : les intérêts aux banques et les dividendes aux actionnaires.

Si l'on compare les montants en 2012, nous avons :

  • cotisations sociales : 157,6 milliards d'euros, soit 16 % du PIB
    • utiles à la société et à la productivité ! (salariés en bonne santé par exemple)
  • coût du capital : 298,6 milliards d'euros, soit 29 % du PIB
    • utilité ?

Il faut donc retourner la charge de culpabilité !

 

La société à venir doit augmenter les prélèvements publics et sociaux, avec des impôts plus justes : les dépenses de santé, d'éducation… sont non seulement des dépenses allant dans le sens du progrès humain, mais elles sont efficaces aussi en terme de production !

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)