Le coût du capital ne se manifeste pas qu'à l'échelle macroéconomique : il faut traquer ces coûts prédateurs au niveau des entreprises, pour venir en appui des luttes.
Tout d'abord, les salaires et les cotisations sociales, ce qui est appelé par les capitalistes le « coût » du travail, sont des dépenses nécessaires : pas de production sans travail. Ensuite, les coûts prédateurs sont également des revenus :
Le coût du capital exprime trois réalités, indissociables :
Cette domination du capital financier a comme effets délétères :
Les exemples d'Alcatel mettant en cause ses dépenses de recherche et développement pour satisfaire les actionnaires et de la SNCF dont les intérêts à payer représentent 1/8 du chiffre d'affaire (c'est-à-dire que sur 8 heures de travail, les salariés passent 1 heure pour rembourser les emprunts !) sont donnés.