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Conférence-débat « Le coût du capital » avec Yves Dimicoli
 
 

Le coût du capital - Yves Dimicoli - (05/10) « La traque des coûts »

 

Le coût du capital ne se manifeste pas qu'à l'échelle macroéconomique : il faut traquer ces coûts prédateurs au niveau des entreprises, pour venir en appui des luttes.

Tout d'abord, les salaires et les cotisations sociales, ce qui est appelé par les capitalistes le « coût » du travail, sont des dépenses nécessaires : pas de production sans travail. Ensuite, les coûts prédateurs sont également des revenus :

  • intérêts pour les actionnaires des banques et les créanciers sur les marchés financiers
  • dividendes pour les actionnaires

 

Le coût du capital exprime trois réalités, indissociables :

  • un prélèvement sur les richesses produites
    • au niveau de l'entreprise
  • un système de pouvoir du capital qui impose sa logique
    • au niveau de la démocratie sociale et de nouveaux pouvoirs
  • un type de croissance et de développement dominé par les exigences de rentabilité financière
    • au niveau de la politique économique

 

Cette domination du capital financier a comme effets délétères :

  • surexploitation, souffrance, perte de sens du travail
  • orientation des décisions d'investissement selon la seule rentabilité financière
  • refus d'investir

Les exemples d'Alcatel mettant en cause ses dépenses de recherche et développement pour satisfaire les actionnaires et de la SNCF dont les intérêts à payer représentent 1/8 du chiffre d'affaire (c'est-à-dire que sur 8 heures de travail, les salariés passent 1 heure pour rembourser les emprunts !) sont donnés.

 

 

le 07 December 2013

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    « Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)