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Conférence-débat « Le coût du capital » avec Yves Dimicoli
 
 

Le coût du capital - Yves Dimicoli - (07/10) « Comment faire autrement ? »

 

Pour mener la bataille contre le coût du capital, il faut tout d'abord ne pas s'en laisser compter sur le « coût » du travail qui, comme on l'a vu, est nécessaire, utile, et bien moindre que les coûts prédateurs.

Il faut ensuite souvent répondre à ceux qui mettent en avant la réussite du « modèle » allemand. Or celui-ci n'est pas épargné par la crise et c'est un mensonge de dire que l'efficacité de ce « modèle » repose sur des bas coûts salariaux ! Non seulement les coûts horaires moyens des salaires sur la période 2000-2011 sont plus élevés en Allemagne qu'en France, mais ils le sont encore plus dans les filières industrielles où la France est difficulté, comme le secteur automobile. La relative réussite de ce « modèle » repose sur des relations banques-industries bien meilleures chez nos voisins allemands qu'en France. Ces banques allemandes sont principalement publiques, coopératives ou mutualistes. Elles sont ensuite souvent subordonnées à la production réelle, ce sont des « banques-maisons ». Au contraire, en France, les banques, internationales, sont actives sur les marchés financiers et n'accordent que peu d'importance à la production réelle.

Pour mettre en place une autre logique de développement allant dans le sens du progrès humain et du respect de l'environnement, il faut œuvrer selon deux axes :

  • améliorer les relations banques-industries pour permettre par exemple de développer le tissu PME (ce que beaucoup réclament mais sans s'en donner les moyens)
  • se libérer de la domination du capital, par une double action, pénalisante et incitative.

 

 

le 07 December 2013

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    « Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)