La bataille des services publics doit être menée au niveau européen. La Banque centrale européenne (BCE) a injecté dans les banques 1 000 milliards d'euros à 1 % sur 3 ans, sans contrepartie et sans résultat probant. La Grèce, qui manquait déjà cruellement de services publics, a été sommée de se débarasser de pans entiers par les plans d'ajustement structurel. Sa dette publique est passée de 128 % du PIB en 2008 à 162 % en 2012. La BCE doit utiliser la planche à billets autrement, pour la relance des services publics. Il faut une réappropriation sociale de la BCE.