Cinq représentants de l'Oise - Frédérique, Karima, Martine, Thierry et Yvette - faisaient partie de la délégation qui s'est rendue en Palestine du 22 au 28 avril à l'occasion de la Conférence internationale pour la libération et la dignité des prisonniers politiques palestiniens (4 900 actuellement) qui se tenait le week-end des 27 et 28 avril.
Ils y ont rencontré Fatwa Bargouthi, la femme du député emprisonné ; le militant pacifiste Michel Warchawski ; l'ex-déléguée de Palestine en France Hind Khoury. Ils ont visité le mémorial Yasser Arafat et celui du poète Mahmoud Darwich ; les camps palestiniens d'El Amari, Ascar, Balata, Dheisheh (jumelée avec Montataire), Aida (Nogent-sur-Oise). Ils ont été reçus à la Knesset, à l'université An Najah, au Consulat de France à Jérusalem… Ils ont participé à la conférence, avec notamment Francis Wurtz et Patrick Le Hyaric.
Cette délégation était organisée par l'Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF), dont le co-président est Fernand Tuil.
De retour de Palestine, les cinq délégués, avec d'autres camarades, ont à relever le défi de populariser la situation de ce peuple occupé, de « faire prendre conscience ».
Une première étape dans ce sens s'est réalisée le samedi 11 mai au siège de la fédération, sous l'impulsion d'Yvette, avec une discussion autour d'une soixantaine de photos prises lors du séjour.
Vingt-cinq personnes ont répondu présentes, qui ont écouté les témoignages de quatre des délégués - Frédérique n'a pas pu être présente - et les apports Mohamed Assamti ex-délégué à la coopération décentralisée à Creil. Elles sont bien sûr également intervenues.
Riche après-midi qui a permis à chacune et chacun de mieux se rendre compte des injustices subies par ce peuple. Plusieurs fois, les comparaisons avec la Résistance française lors de la Seconde Guerre mondiale et le régime d'apartheid en Afrique du Sud ont été faites.
Thierry a exposé le contenu de sa déclaration lors de la conférence, et notamment les pistes pour faire pression sur la communauté internationale et sur Israël pour que les droits des Palestiniens soient reconnus et deviennent effectifs. (Voir le document joint ci-contre)
Cette discussion n'était qu'une première initiative, d'autres suivront dans le département : nous vous en ferons part sur ce site internet !