Le SNUipp/FSU Oise appelle à un
Rassemblement devant la DSDEN (ex-Inspection académique)à Beauvaisà 14 h 30 le jeudi 28 mars |
Communiqué du SNUipp/FSU Oise
Pourquoi ?
À ce jour, le Ministre n’a apporté aucune réponse à la forte mobilisation des personnels le mardi 12 février (45 % dans l’Oise) et à l’interpellation écrite que nous lui avons adressée. Dans bien des communes, les décisions se prennent en ce moment (avec quelquefois des revirements de situation), parfois au mépris de l’avis des conseils d’école. À ce jour, 99 communes sur 562 ont fait part de leur demande de report à la DASEN. Les communes ont jusqu’au 31 mars pour rendre leur décision. Pour le SNUipp/FSU, une réforme des rythmes réussie c’est une réforme qui contribue à la réussite de tous, mais aussi à l’amélioration des conditions de travail des enseignants. La réforme des rythmes à la sauce Peillon est inacceptable car elle n’améliore en rien les rythmes des élèves, génère des inégalités territoriales, fait exploser le cadre national de l’éducation nationale, met en péril notre statut, dégrade nos conditions de travail sans aucune compensation financière de surcroît. De plus, une réforme des rythmes ne peut suffire. Elle doit s’accompagner de changements importants au niveau des contenus d’enseignement mais aussi des conditions de travail des élèves et des enseignants (effectifs par classe, RASED pour prendre en charge des élèves en difficultés, moyens supplémentaires, plus de remplaçants, scolarisation des moins de 3 ans, véritable politique d’éducation prioritaire, recrutement/formation/rémunération des enseignants…). Or, dans le département à la rentrée 2013 avec une dotation de 61 postes, le nombre d’élèves par classe va augmenter, il n’y aura pas de postes de RASED recréés. Les moyens supplémentaires seront saupoudrés ici et là. Pour le SNUipp/FSU, premier syndicat des enseignants du primaire, une réforme c’est « pour du mieux ! ». Nous considérons qu’à ce stade, les conditions ne sont pas réunies pour une réforme dès la rentrée prochaine, et nous demandons le report de la réforme à la rentrée 2014, l’abandon du décret et sa réécriture. Ce temps supplémentaire doit nous permettre de faire évoluer la réforme des rythmes dans le bon sens, de mettre en place une véritable consultation de tous les acteurs concernés et apporter les réponses pratiques nécessaires. Elle doit s’accompagner de la création de moyens à la hauteur des besoins ! Le ministre doit en discuter avec les personnels et leurs organisations syndicales dans les plus brefs délais.
Le SNUipp/FSU de l’Oise, avec l’intersyndicale appelle les personnels à se mettre en grève le jeudi 28 mars 2013 :