Après les deux manifestations de la matinée à Chambly et Compiègne, la troisième manifestation départementale contre l'accord national interprofessionnel ANI se déroulait à Beauvais à 14 heures. Cette manifestation a réuni 500 personnes qui ont été de l'hôtel de ville à la préfecture, en passant par les locaux du PS.
Les camarades du PCF et du Front de gauche étaient présents dans cette manifestation, notamment les deux candidats à la Législative partielle sur Beauvais-Sud (17 et 24 mars) Pierre Ripart et Anthony Auger. Ils ont été actifs lors de cette manifestation pour porter le message que l'alternative à l'austérité est possible et que nos deux candidats la porte : distribution d'un tract du PCF pour l'industrie et la sécurisation de l'emploi et du tract de campagne, avec l'annonce du meeting de soutien aux candidats le 11 mars à Beauvais, vente de l'Humanité Dimanche sprécial ANI, signature d'une pétition Front de gauche… Bref, ça n'a pas chômé !
Au local du PS, les syndicalistes CGT ont voulu déposer des pétitions contre la trancription en l'état de l'ANI dans la loi, ce qui remettrait en cause des années de conquis sociaux contenus dans le code du travail.
Mais quelques militants PS présents ont refusé la discussion et fermé la porte. Rappelons que le sénateur socialiste Rome fait partie des 100 parlementaires signataires pour la transcription dans la loi de l'ANI sans aucun changement.
Les slogans de la campagne de Hollande 2012 toujours affichés sur le local, « Vivement mai », « Tous ensemble », « Le changement c'est maintenant », résonnaient singulièrement comme un appel à amplifier la mobilisation citoyenne, l'action des salariés pour imposer enfin un changement de cap de la politique menée par le gouvernement !
Et tous avaient conscience que le 5 mars n'était qu'une première étape dans cette mobilisation indispensable du plus grand nombre de salariés et de tous ceux qui ont voté pour le changement en 2012.
