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Juy SA : encore un exemple où la finance joue avec les vies des salarié-e-s ! - Crépy-en-Valois, 9 février 2013

Le Front de gauche se méfie depuis le départ des promesses, toutes plus belles les unes que les autres mais jamais vraiment définies, faites par le groupe Punch Metals International qui a racheté Juy en 2012. Le Front de gauche avait ainsi mis en relation les Juy avec les Still de Montataire, dont l'entreprise avait été rachetée pour 1 euro symbolique par le même groupe, pour que les salarié-e-s puissent confronter les discours tenus.

Voici le communiqué de presse du Front de gauche-Crépy-en-Valois concernant la situation de l'entreprise Juy SA, dont les 120 salarié-e-s n'ont pas touché leur salaire en janvier et qui ne sont toujours pas fixés sur leur sort après le CE extraordinaire du jeudi 7 février.

 

 

Le collectif « Front de Gauche » du Valois soutient les salariés de Juy dans leur lutte pour sauver leurs emplois. 

Depuis un an, tout est hypothétique : le projet industriel flou, le déménagement annoncé dans l’urgence puis repoussé, les emplois promis et à présent des impayés … Au mois de novembre, le Front de gauche, en contact avec les salariés, avait déjà pointé les incohérences du projet de reprise présenté par M. Dumarey, reçu par le maire de Crépy, M. Foubert.

Le Front de gauche a tenté d’alerter le Conseil municipal de la Ville mais en vain. 

Y verra-t-on enfin clair après la réunion du Comité d’établissement de jeudi ? La situation reste lourde de dangers.

Après avoir fait miroiter aux salariés un avenir radieux et tenté de mille et une manières de calmer leurs revendications, le propriétaire les laisse dans l’immédiat sans le sou et sans garantie pour la suite. On assiste à un scénario déjà tellement vu et revu dans nos usines que la colère et l’exaspération en sont tout à fait légitimées. 

Il est temps d’arrêter le bras prédateur des financiers et autres mafiosi qui jouent sans vergogne avec la vie des salariés. Il est temps de protéger les travailleurs et de renforcer leurs droits au lieu de donner plus de facilité aux patrons pour licencier, baisser les salaires comme le permettrait l’accord Medef-CFDT s’il était voté par les députés de la majorité présidentielle à l’Assemblée. 

Le Front de gauche est force de proposition et, au niveau national, des projets de lois ont été mis en avant par nos parlementaires pour stopper ce massacre de nos industries et de nos emplois : contre les licenciements boursiers, pour l’amnistie des syndicalistes injustement poursuivis, pour des droits aux salariés leur permettant de contester un plan de licenciement et de présenter un contre-projet. 

Notre règle d’or, ce n’est pas la finance, c’est « l’humain d’abord ». Sur cette base, d’autres choix sont possibles ! 

 

 Crépy-en-Valois, le 09 février 2013

 

 

Juy SA : encore un exemple où la finance joue avec les vies des salarié-e-s ! - Crépy-en-Valois, 9 février 2013

le 11 février 2013

Lettre ouverte du maire de Montataire Jean-Pierre Bosino du 22 février 2013

Communiqué du Front de gauche du 9 février 2013

20130215-LeP-Montataire-Crépy-en-Valois-Juy et Still : l'avenir s'assombrit un peu plus

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20130208-LeP-Crépy-en-Valois-Juy : les salariés en colère

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20130206-OH-Crépy-en-Valois-Montataire-Pas payés, leurs emplois menacés, les salariés de Juy bloquent les accès à leur usine

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20130206-CP-Crépy-en-Valois-Montataire-Laissés sur la carreau alors que le groupe rachète General Motors

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20130206-CP-Crépy-en-Valois-Cessation de paiement de Juy : mobilisation des élus pour les salariés

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)