Le syndicalisme m'a conduit à négocier avec d'autres, au Conseil Supérieur de l’Égalité Professionnelle, toutes les propositions contenues dans le rapport de situation comparée entre les femmes et les hommes.
J'ai longtemps négocié dans les conventions collectives pour faire avancer les revendications des salariés et à ce titre je connais bien les ravages de la loi El Khomri dans la négociation et le rôle des délégués du personnel quelle que soit l'organisation syndicale.
Pendant mes activités au niveau européen en lien avec les 86 organisations de 36 pays, j'ai pu remarquer que le nombre fait la force. Nous avons eu souvent l'occasion de manifester pour une meilleure couverture sociale européenne. Ces manifestations avaient en ligne de mire les décisions nocives prisent par les chefs d'État et de gouvernement de chaque pays.
Trésorière du Secours populaire dans la commune, j’ai côtoyé des situations scandaleuses par rapport à l'augmentation des richesses dans la poche de quelques-uns.
Aujourd hui, à la retraite, c'est sur un autre terrain que je m'investis : dans ma commune, au niveau du département avec l'Association des élus communistes et républicains pour garder le contrôle de la gestion des communes, contre la baisse des dotations de l 'État.
De mon expérience passée et récente, je constate que les lois règlent la vie de chaque citoyen : enfants, parents, grand-parents, mais aussi la vie des salarié-e-s dans les entreprises, des privés d'emploi etc.
La politique ce sont des choix de société, elle doit être décidée par ceux qui en bénficient. Qui peut croire avoir la science infuse et décider de ce qui est bon ou mauvais pour la population.
J’ai toujours estimé que nous pouvons avoir de supers idées, mais si elles ne sont pas en phase avec les besoins, alors elles ne sont pas utiles.