À l'occasion du 1er-Mai, Journée internantionale de lutte des travailleurs et travailleuses, étaient organisées deux manifestations dans l'Oise.
La première, à l'échelle départementale, s'est élancée du Bassin creillois, plus précisément de la place Carnot à Creil, avec un défilé dans le centre-ville. Elle a réuni plus de 500 personnes : syndicats, organisations politiques de gauches, associations kurdes… La paix et le soutien faisaient partie des revendications fortes portées par les participant·es. Un pot était offert à l'arrivée, à la Bourse du travail.
Une seconde s'est déroulée à Crépy-en-Valois, une première depuis plus de quarante ans.
À Creil et Crépy-en-Valois - comme dans d'autres communes de l'Oise -, les communistes étaient présent·es pour proposer le traditionnel muguet de la lutte et de l'espoir, participant au financement des actions du PCF.
Communiqué de la CGT
1er mai 2025
Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a eu cette année un sens particulier. Alors que les guerres se propagent au profit des plus riches, les syndicats ont appelé, partout sur la planète, les salarié·es, retraité.es, privé.es d’emploi et la jeunesse à manifester pour défendre la paix juste et durable.
En France, plus de 270 manifestations et rassemblements ont été organisées pour défendre une paix juste et durable, nos retraites et nos salaires.
Ce sont près de 300 000 personnes, sur tout le territoire, qui ont battu le pavé dans une ambiance familiale et festive, et qui ont montré leur détermination à porter des exigences sociales pour les salaires, les retraites les emplois dans l’industrie et nos services publics.
Plus de 100 000 à Paris, 15 000 à Marseille, 4 000 à Caen, 2 000 à Dunkerque avec les salariés de Arcelor, 10 000 à Toulouse, 1 200 à Avignon, 4 000 à Montpellier, 10 000 à Lyon, 5 000 à Brest, 2 000 à Nîmes, 1 700 à Limoges, 1 000 à Vergèze avec les salariés de la verrerie Owens-Illinois, et 3 650 à Narbonne.
Dans près de la moitié des départements, le cadre unitaire était plus large qu’au plan national, ce qui atteste d’une réelle aspiration à l’unité dans la lutte. La CGT ne peut qu’encourager cet élan pour gagner la mobilisation du plus grand nombre de travailleur.ses.
Dans toutes les manifestations, la CGT a réaffirmé la nécessité de défendre une société démocratique et de justice sociale, et a rappelé son attachement à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, et contre toutes formes de discriminations, alors que partout le poison de l’extrême droite progresse. À l’inverse, les salarié·es, les retraité.s, avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·euses du monde entier.
Alors que la guerre commerciale déclenchée par Trump entraîne une nouvelle phase de la crise systémique du capitalisme, la CGT appelle à combattre le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les multinationales pour leurs seuls intérêts. Elle rappelle que le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux.
Dans un contexte où la CGT dénombre plus de 360 plans de licenciements, elle alerte de nouveau sur la casse industrielle. Elle appelle l’Etat à assumer ses responsabilités et à nationaliser les fleurons industriels menacés par la logique du profit, à l’image d’Arcelor. C’est la condition pour préserver les emplois et l’avenir industriel de la France.
La récente victoire des salariés en lutte de la Fonderie de Bretagne démontre que l’industrie a un avenir dans notre pays.
Alors que nos services publics sont en grave danger, l’exécutif prévoit encore 40 milliards d’euros d’économies budgétaires : la CGT appelle à leur défense le 13 mai prochain avec la journée de grève dans la Fonction publique. Les enjeux de service publics sont aussi au cœur du processus de lutte engagé en mai à la SNCF.
La CGT se félicite de la dynamique du 1er mai, dans un processus de lutte engagé depuis le 8 mars dernier où les travailleur.ses ont répondu présents à l’appel de la CGT et des organisations syndicales.
Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contre-réforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !
La CGT appelle à se mobiliser pour faire reculer sur cette réforme injuste et à préparer activement la journée de grève et de mobilisation décidée pour le 5 juin, pour nos retraites, pour gagner l’abrogation de la réforme à 64 ans.
Montreuil, le 1er mai 2025
Communiqué du PCF - 1er mai 2025
En ce 1er mai, journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses, le PCF est à leurs côtés pour révolutionner le travail et porter une alternative de paix et de progrès social et écologique.
Partout en France, les communistes iront à la rencontre de nos concitoyennes et concitoyens, sur les points de vente du muguet, et appellent dans les plus de 260 manifestations en cours, à l'unité du monde du travail et à la mobilisation populaire autour de 3 priorités :
- Agir pour la paix en Ukraine, en Palestine et partout sur la planète, et pour la solidarité internationale et la coopération entre nations et peuples libres souverains et associés, afin de construire une alternative globale à l'alliance des réactionnaires, de la droite extrême et de l'extrême droite.
- Refuser une économie de guerre, un plan d'austérité de 40 milliards d'euros et augmenter les salaires, gagner l'égalité professionnelle femmes-hommes, développer l'emploi, la formation et abroger la réforme des retraites.
- Investir pour une nouvelle industrialisation de la France, pour gagner la bataille de l’énergie et du climat, pour la réappropriation sociale de la production du pays avec des nationalisations stratégiques et des pouvoirs d'intervention des salariés, la mobilisation de l'argent de l'État, des banques, des entreprises pour répondre aux besoins sociaux et relever le défi écologique.
C'est le sens de l'action du PCF, de l'engagement de son secrétaire national Fabien Roussel affirmant « Le parti pris du travail » pour donner une grande ambition à la France et à la gauche, construire l'alternative à la droite au pouvoir et à l'extrême droite.
Ensemble, soyons forts, unis, construisons l'alternative !