En campagne !
Face au démantèlement de nos services publics, livrés par pans entiers au secteur marchand et face à une accélération massive de la désindustrialisation qui voit nos usines, nos savoir-faire et nos emplois sacrifiés sur l’autel du taux de profit, le Parti communiste français appelle à la riposte et à un changement de politique.
C’est pour cela que nous lançons à travers tout le pays, une grande campagne nationale autour d’un double mot d’ordre : « produire ici en France en relançant l’industrie » et « protéger toutes et tous grâce aux services publics ».
En 20 ans, la France a perdu la moitié de ses usines. Les gouvernements successifs des deux quinquennats d’Emmanuel Macron ont laissé le champ libre aux grands groupes pour saigner à blanc notre pays. Des secteurs industriels stratégiques entiers ont été laminés et délocalisés dans une indifférence gouvernementale insupportable. Des dizaines de milliers d’emplois ont été supprimés alors que des solutions existent qui permettraient de contrer l’offensive généralisée que le capital a engagé contre le monde du travail et les catégories populaires.
La casse sociale en cours ne s’arrête pas aux portes des usines. Les services publics, ses missions, ses agents, sont confrontés eux-aussi à une attaque massive, la plus violente depuis la mise en place de la RGPP.
Le projet de budget déposé par le gouvernement Barnier a dévoilé l’ampleur de l’attaque que le capital entend mener contre nos communs, contre nos écoles, nos hôpitaux, nos collectivités territoriales. La Cour des comptes indique désormais le nord de l’ultra-libéralisme à la française. Ce sont 100 000 postes de fonctionnaires territoriaux en moins qu’il faudrait sacrifier !
Jusqu’où sont-ils prêts à aller ? Ne laissons pas faire ! C’est une question de volonté politique.
Oui il est possible de garantir à chacun et chacune un travail, une formation et un salaire permettant de vivre dignement.
Oui il est possible de financer la transition écologique et les immenses besoins de notre pays.
En taxant le capital plutôt que le travail, en mobilisant les immenses richesses contenues dans les banques, nous pourrons réparer les immenses dégâts provoqués ces dernières années.
Nos propositions sont contenues dans les différents tracts mis à disposition, comme sur notre site internet.
Une campagne d’affiches invitera aussi nos concitoyens à les découvrir.
Alors, allons-y, de manière offensive, combative.
J’invite les adhérentes et adhérents et toutes nos organisations, de la cellule à la section, à se mettre en ordre de bataille pour accompagner, soutenir et renforcer les luttes locales.
En fonction de vos réalités, je vous invite à rencontrer les syndicalistes, les travailleuses et les travailleurs, les associations d’usagers. À la porte des entreprises, des services publics, engagez des discussions, écoutez pour mieux construire, avec eux, les outils, les mots-d’ordre, les ambitions et les solutions.
Redonnons-nous pour ambition d’aller reconquérir le cœur des ouvriers et des ouvrières, des ingénieurs, des employés et des cadres et redevenons le parti du travail émancipateur, celui de la production nationale et de services publics protecteurs et efficaces.
Fabien Roussel,
Secrétaire national du PCF