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Dans notre région, la situation de la santé se dégrade : changeons la donne !
 
 

Dans notre région, la situation de la santé se dégrade : changeons la donne !

 

Bernard Baude, Héloïse Dhalluin, Marie-Ange Layer et Loïc Pen, conseillers régionaux communistes des Hauts-de-France, se mobilisent pour la santé.

 

Santé en danger : changeons la donne

Campagne pour la santé dans les Hauts-de-France

Participez en partageant votre témoignage ou vos idées

en remplissant le formulaire accessible en cliquant ici.

Nous suivre :

 

Nous é​crire :

sante@hdf.pcf.fr

 

 

C’est quoi cette initiative ?

Cette initiative vise à dénoncer la pénurie de professionnels de santé, aggravée par 40 ans de numerus clausus et la privatisation croissante du système de santé. Face à un déficit de 70 000 médecins, un hôpital public affaibli et des inégalités d’accès aux soins, engageons-nous !

Nous lançons une campagne avec tous les citoyens des Hauts-de-France, professionnels de santé ou non, pour mettre enfin l’État devant ses responsabilités.

Nous sommes nombreux à le vivre : difficulté à avoir un rendez-vous médical rapide, avec un généraliste, absence de médecin traitant, absence de spécialistes ou délai de consultation à plusieurs mois.

Dans notre région, la situation n’est pas partout identique et les plus grandes agglomérations sont moins touchées mais partout, la situation se dégrade, l’hôpital est dans une situation catastrophique et l’accès aux soins est de plus en plus difficile.

Quarante ans de numerus clausus ont causé un déficit de 70 000 médecins en moyenne, entraînant une démographie médicale déséquilibrée, avec seulement 16 000 médecins de moins de 34 ans pour 50 000 médecins de plus de 60 ans, et ce déficit s’aggrave avec la hausse et le vieillissement de la population, qui a augmenté de 20 % depuis les années 1980.

Malgré cela, les gouvernements successifs depuis plus de vingt ans ont décidé… de ne rien faire. Il en a été de même depuis l’élection d’E. Macron en 2017, alors que nul ne pouvait ignorer que la pénurie allait s’aggraver mécaniquement d’ici 2030 et perdurer au-delà si aucune mesure d’anticipation n’était prise. Au bout de cette logique mortifère, la décennie actuelle est bien celle de tous les dangers pour les malades et la décennie suivante, avec un quota de formation rehaussé mais encore tout juste équivalent à celui de 1972 (où il y avait 30 % de population en moins)…

La situation est encore plus critique s’agissant des dentistes dont le quota de formation est resté inférieur à 1972. C’est d’autant plus dommageable que l’on connaît les effets de la santé bucco-dentaire sur la santé tout court. 

Si pour les autres professionnels de santé c’est plus contrasté, c’est tout aussi préoccupant. Mettre en place un grand plan de formation est urgent et primordial, notamment en commençant à former avec les moyens nécessaires tout de suite 15 000 médecins et 1 900 chirurgiens-dentistes par an. Pour cela il faut aussi rendre à l’hôpital les moyens d’assurer le rôle formateur qui est le sien et cesser cette casse du service public qui renvoie les assurés sociaux vers le secteur privé lucratif et ses dépassements d’honoraires. Cette sélection par l’argent en matière de santé est injustifiable, sauf pour enrichir les actionnaires…

Cette politique de casse de l’hôpital public est un choix politique. Elle a permis de dégager le marché pour ouvrir un espace aux grands groupes de santé privés qui étaient en difficulté pour concurrencer un service public de qualité, c’est une privatisation rampante.

Cela permet à ces grands groupes privés de récupérer, pour verser des dividendes, l’argent de la sécurité sociale, c’est-à-dire l’argent de nos cotisations sociales.

 

Nous voulons animer une grande action citoyenne

pour proposer un plan régional de santé alternatif

qui réponde aux besoins réels des citoyens de notre région.

 

Pour cela, nous lançons une campagne régionale de consultations, de débats, de luttes sur les besoins de santé du territoire.

Nous voulons mener cette campagne avec tous les citoyens des Hauts-de-France, professionnels de santé ou non, pour mettre enfin l’État devant ses responsabilités.

 

Santé en danger : changeons la donne !

Campagne pour la santé dans les Hauts-de-France

Participez en partageant votre témoignage ou vos idées

en remplissant notre formulaire en cliquant ici.

 

Le savez-vous ?

C’est un ministre communiste, Ambroise Croizat, qui a créé, avec de nombreux militants, notre sécurité sociale. Aujourd’hui, avec vous, nous voulons assurer un système de santé répondant aux besoins actuels de la population. Nous nous devons d’être à la hauteur.

 

 

 

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le 29 January 2025

D’ores et déjà, nous avons eu des premières rencontres avec des professionnels de santé, des militants associatifs, de comités de défense, des patients, des syndicalistes, des élus, des responsables politiques. Et les idées sont nombreuses pour changer de politique et financer la santé, nous en mettons quelques-unes en débat :

  • Développer les centres de santé publics ou associatifs, avec des professionnels, salariés et tiers payant.

  • Mettre à contribution sociale les revenus financiers des entreprises pour financer la sécurité sociale.

  • Moduler les cotisations patronales en fonction de leur politique de formation et d’emploi.

  • Créer un pôle public du médicament.

  • Interdire les établissements privés de santé à but lucratif (rémunérant des actionnaires), développer les coopérations, en particulier la permanence des soins entre le service public et le privé à but non lucratif.

  • Assurer une sécurisation de l’emploi et des revenus tout au long de la vie professionnelle au moyen d’une sécurité d’emploi ou de formation.

  • Supprimer les exonérations de cotisations patronales et réduire le coût du capital pour les entreprises, en particulier les TPE/PME.

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)