Deux manifestations « Urgence industries ! » étaient organisées dans l'Oise ce jeudi 12 décembre, journée de convergence nationale pour lutter contre la « destruction massivie des emplois, de l'industrie et des services publics » à l'appel de la CGT et de Solidaires.
La première se déroulait à WeylChem Trosly-Breuil, la seconde devant Agco-Gima à Beauvais. Les communistes ont apporté leur soutien aux salariés menacés de licenciement, comme la conseillère dépaartementale Catherine Dailly à Trosly-Breuil ou l'élu local Thierry Aury à Beauvais.
Catherine Dailly :
J'étais présente ce matin en soutien aux salariés en grève contre les menaces de suppression de 130 emplois dans la chimie chez WeylChem à Trosly-Breuil, et porter avec eux l'exigence, comme le propose leur syndicat CGT :
- un moratoire sur les licenciements pour sauvegarder les emplois,
- un plan national de maintien et de relocalisation des outils et emplois industriels,
- le conditionnement des aides publiques doit être mis immédiatement au service de l’arrêt de la casse industrielle,
- le retour au tarif réglementé de vente de l’électricité et du gaz pour les factures dans l’industrie, mais aussi pour les collectivités, les usagers et l’ensemble des services publics,
- un plan d’urgence pour l’investissement productif avec la création d’un pôle public financier,
- l’organisation d’Assises de l’Industrie.
J'ai rappelé l'importance de poursuivre dans l'unité le programme du Nouveau Front populaire, notre exigence de mettre aux oubliettes une bonne fois pour toute la réforme Macron sur la retraite et de revenir à la retraite à 60 ans et l'urgence de nommer un·e ministre issu du Nouveau Froont populaire : on ne lâche rien, ce n'est pas à E. Macron de mener la danse et de décider, c'est à nous d'imposer le respect des urnes et le vote de nos concitoyens.