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Les élu·e·s du groupe de la Gauche républicaine et écologiste (GRE) au conseil régional des Hauts-de-France

Ouverture à la concurrence des TER HDF : l'erreur d'« inattention » qui pourrait nous coûter un milliard ! - Élu·es communistes au conseil régional des Hauts-de-France, 23 octobre 2024

Nous reproduisons ci-après le contenu du communiqué de presse des élu·es communistes à la région Hauts-de-France (Groupe de la gauche républicaine et écologiste) du 23 octobre 2024, concernant l'ouverture à la concurrence (et à la privatisation) des TER régionaux.

 

Ouverture à la concurrence des TER HDF

L'erreur d'« inattention » qui pourrait nous coûter un milliard !

Depuis près de 5 ans maintenant, nous contestons l'ouverture à la concurrence du réseau TER des Hauts-de-France. Tout nous donne raison sur ce sujet, le morcelage étoile par étoile du réseau, le cloisonnement des activités, des agents, le transfert des matériels entre SNCF, région et entreprises ferroviaires, les coûts supplémentaires...

Rien ne donne raison à l'exécutif régional dans sa poursuite idéologique et passéiste d'une politique libérale qui n'a fait ses preuves nulle part en Europe !

Aujourd'hui encore, nous apprenons par voie de presse via L'Ardennais que cette politique pourrait déjà nous coûter pas moins d'un milliard d'euros soit ⅓ du budget des Hauts-de-France ou la quasi totalité du budget transport pour une année. En effet, pris à son propre piège, l'exécutif régional ne peut transférer le matériel roulant dont il s'est lui-même rendu acquéreur, car ceux-ci contiennent de l'amiante. (Fait connu et donc tout à fait anticipable)

En effet, une directive européenne impose qu'on ne puisse transférer du matériel roulant contenant de l'amiante dans le cadre de l'ouverture à la concurrence du réseau. La directive Reach « consiste à ne pas céder des moyens, des usages, des bâtiments, des propriétés qui contiennent de l'amiante ». À l'échelle de la région cela correspondrait à 40 trains, soit près de 250 voitures.

Toujours dans l'article de L'Ardennais le vice président au transport Christophe Coulon annonce : « J'ai deux solutions : soit je remplace ces trains, alors qu'ils pourraient encore être utilisés pendant dix à quinze ans, soit je serai obligé de programmer un service public à la baisse parce que je n'aurai pas assez de matériel. »

Dans les deux cas, ce sera aux voyageurs et aux contribuables de payer l'amateurisme et la folie libérale qui animent la majorité.

Ces deux solutions sont inenvisageables !

Xavier Bertrand n'a donc plus le choix. Il doit renoncer à l'ouverture à la concurrence pour maintenir un véritable service public à la hauteur des enjeux et des besoins de la population.

 

Communiqué du 23 octobre des élu·es communistes à la région

Ouverture à la concurrence des TER HDF : l'erreur d'« inattention » qui pourrait nous coûter un milliard ! - Élu·es communistes au conseil régional des Hauts-de-France, 23 octobre 2024
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)