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Signons la pétition « Macron doit respecter le vote des Français : dès cet été, au Nouveau Front populaire de gouverner ! »

 

Signons la pétition

Macron doit respecter le vote des Français :

Il doit nommer comme Première ministre Lucie Castets,

proposée par les forces du Nouveau Front populaire,

arrivé en tête aux élections législatives.

 

Très vite, le gouvernement du Nouveau Front populaire pourra répondre aux attentes d'une grande majorité de notre peuple notamment :

  • augmenter le SMIC à 1 600 euros nets et le point d'indice de la Fonction publique pour une hausse générale des bas et moyens salaires et retraites,
  • bloquer les prix des produits de première nécessité,
  • abroger la contre-réforme des retraites,
  • investir dans les services publics tel que l'école et l'hôpital,
  • accélérer la rénovation thermique des logements...

 

Pétition à télécharger et (faire) signe

 et à renvoyer à :

PCF Oise - 8 rue de Beauvoisis - 60100 Creil

federation@oise.pcf.fr

 

 

 

 

Lettre aux Français·es

par Lucie Castets, Manuel Bompard, Olivier Faure, Fabien Roussel, Marine Tondelier

Nouveau Front populaire, 22 août 2024

 

Chères Françaises, chers Français,

Emmanuel Macron nous a conviés le 23 août à l'Élysée pour un échange auquel nous nous rendrons, ensemble. Nous souhaitons, avant ce rendez-vous, nous adresser directement à vous pour vous dire ce que nous comptons faire pour le pays dans les prochains mois et prochaines années, et comment.

Au mois de juillet dernier, vous vous êtes massivement mobilisés dans les urnes pour refuser l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir et rompre avec les politiques menées depuis sept ans. Nous vous en remercions.

Et depuis ? Rien. Le président de la République tergiverse plutôt que de tirer les conséquences de ces élections. Combien de temps allons-nous continuer comme si rien ne s'était passé au début de l'été ?

Vous avez placé le Nouveau Front populaire en tête du scrutin, sans donner à quiconque de majorité absolue. Ce résultat nous oblige toutes et tous, et en premier lieu oblige celui qui l'a provoqué.

L'inaction du président de la République est grave et délétère.

Parce qu'elle met en évidence son souhait de prolonger les sept dernières années de politiques injustes et imposées de façon autoritaire. Parce qu'elle donne l'impression que le vote ne servirait à rien, que tout cela ne serait qu'un jeu d'échecs institutionnel.

Nous mesurons l'ampleur de la défiance exprimée aujourd'hui partout dans le pays, par vous, citoyennes et citoyens, responsables de syndicats, d'entreprises, d'associations, de collectifs, élus locaux. À force de renoncements, de décisions imposées contre la volonté du peuple, comme la réforme des retraites, beaucoup d'entre vous ne croient plus en la politique.

Ces sentiments nourrissent la montée de l'extrême droite que nous avons combattue et continuerons à combattre.

Le choix du prochain gouvernement aura des conséquences très concrètes sur la vie quotidienne de chacune et chacun, selon qu'il poursuivra la cure d'austérité ou qu'il décidera de réinvestir dans nos services publics. Les parents d'élèves ont besoin de savoir si nous nous donnerons les moyens de mettre un enseignant devant leur enfant, et de redresser l'école publique ; les salariés ont besoin de savoir quand sera revalorisé leur salaire, après plusieurs années d'inflation ; les habitants si leur logement pourra faire l'objet d'une rénovation thermique et si l'adaptation aux bouleversements climatiques sera accélérée ; les patients s'ils seront accueillis aux urgences en cas de besoin et si l'hôpital aura les moyens de fonctionner ; nos enfants, si nous leur offrirons une planète habitable où grandir et s'épanouir.

Sur tous ces sujets, une rupture est nécessaire avec les politiques passées.

Elle a été demandée par les électrices et électeurs. C'est ce à quoi s'attèlera un gouvernement du Nouveau Front populaire dès les premières heures de sa nomination.

Aux électeurs qui se sont mobilisés massivement autour du Nouveau Front populaire, nous disons : nous nous engageons à bâtir une société plus juste, plus solidaire à mesure de la capacité contributive de chacun, dans laquelle le travail sera mieux rémunéré, la pénibilité mieux reconnue, les services publics réhabilités, et à mettre en œuvre dès maintenant la bifurcation écologique indispensable pour notre avenir à toutes et tous. Une société dans laquelle chacun pourra avoir une vie digne.

Aux électeurs qui n'ont pas voté pour nous, à droite ou à l'extrême droite, comme à ceux qui n'ont pas voté du tout, nous disons : oui, nous souhaitons rompre avec la logique d'un camp contre un autre et travaillerons ensemble pour construire l'avenir du pays et financer les services publics.

Nous sommes convaincus que nous pourrons améliorer concrètement et rapidement la vie des Françaises et des Français, et que l'absence de majorité absolue ne nous en empêchera pas. Qui refusera l'augmentation du pouvoir d'achat que nous proposons avec la revalorisation des salaires et de la rémunération des fonctionnaires ? Qui acceptera de voir perdurer la situation catastrophique de l'hopital public avec les services d'urgence fermés en plein été ? Qui se résoudra à une nouvelle rentrée où tant de professeurs manqueront face à nos enfants dans les écoles, les collèges et les lycées ? Sur toutes ces questions clefs, les parlementaires rendront compte de leurs votes et les citoyennes et citoyens en seront témoins.

Nous en sommes conscients : nous devons inventer une manière de gouverner inédite sous la Ve République. Le Parlement devra, de façon transparente, retrouver la main sur son calendrier et discuter sereinement des projets et propositions de loi qui lui seront soumises. Les partenaires sociaux devront être écoutés et respectés. Des nouvelles formes d'association des acteurs de terrain, des élus locaux, des associations et de toutes et tous ceux qui font vivre notre démocratie au quotidien, devront être imaginées.

Nous porterons également une diplomatie française au service de la paix car nous ne pouvons pas accepter que les différends se règlent par la force en Europe et dans le monde. Nous œuvrerons ainsi pour faire échec à la guerre d'agression de Vladimir Poutine, défendre la souveraineté du pouple ukrairien et œuvrer au retour à la paix. Nous agirons pour obtenir le cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération des otages. Et puisque le président de la République lui-même avait affirmé que la reconnaissance de l'État de Palestine n'était pas un « tabou pour la France », nous agirons pour sa reconnaissance immédiate, au côté de l'État d'Israël, sur la base des résolutions de l'ONU pour avancer vers une paix juste et durable.

Enfin, nous ramènerons la paix civile en Nouvelle-Calédonie en revenant sur la réforme du corps électoral et en rouvrant un processus de discussion, dans l'esprit des accords de Nouméa et de Matignon.

Nous sommes convaincus que la France peut encore incarner les valeurs de justice, de liberté, d'ouverture qui ont fait son histoire. Les discours de haine l'abîment et ne lui ressemblent pas.

C'est ce dont nous ferons part au président de la République le 23 août prochain, lorsque nous le rencontrerons toutes et tous ensemble, pour défendre l'espoir qui s'est levé le 7 juillet dernier et qui ne doit pas être déçu.

Vous vous êtes exprimés il y a deux mois déjà, il est plus que temps maintenant de passer à l'action : comme dans toutes les démocraties parlementaires, la coalition arrivée en tête doit pouvoir former un gouvernement, chercher des accords au sein du Parlement et se mettre au travail.

Nous y avons travaillé tout l'été. Nous sommes prêts.

 

Lucie Castets

candidate du Nouveau Front populaire à Matignon

Manuel Bonmpard,

coordinateur de la France insoumise

Olivier Faure

premier secrétaire du Parti socialiste

Fabien Roussel

secrétaire national du Parti communiste français

Marine Tondelier

secrétaire nationale des Écologistes

 

 

 

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Signons la pétition « Macron doit respecter le vote des Français : dès cet été, au Nouveau Front populaire de gouverner ! »

le 22 August 2024

Ensemble, pour faire grandir le Nouveau Front populaire et renforcer le PCF !

Il aura fallu attendre la semaine dernière [celle du 15 août], un mois après le résultat des élections législatives, que le président de la République annonce engager des consultations pour la nomination d’un Premier ministre !

À l’instabilité politique à laquelle a conduit le résultat de l’élection, le président ajoute un mépris dangereux pour la démocratie, d’autant plus dangereux que le scrutin a au contraire vu un regain de participation, 19 points de plus que lors des précédentes élections législatives en 2022.

Pour Emmanuel Macron, il s’agissait avant tout de gagner du temps pour permettre aux forces défaites de son camp de s’organiser et de créer les conditions de la poursuite de sa politique, comme en témoigne une préparation du budget qui, loin d’être technique, prolonge la politique d’austérité qu’il partage avec la Commission européenne.

Le lancement des procédures de déficit excessif à l’encontre de six pays dont le nôtre montre que les classes dominantes européennes poursuivent avec détermination l’affrontement de classe pour faire payer le prix de leur politique aux peuples européens.

La volonté du camp présidentiel et de la droite est claire : tout faire pour effacer l’arrivée en tête du Nouveau Front populaire le 7 juillet dernier, préserver les hauts revenus et les revenus du capital de tout impôt supplémentaire et appliquer une cure d’austérité au pays.

Face au déni démocratique, à ce hold-up du capital, et aux urgences sociales, l’heure est à une rentrée offensive des communistes !

Nous ne voulons plus de leur politique pour le pays qui aggrave la vie de nos concitoyens et nourrit le vote d’extrême droite qui n'a jamais été aussi haut, renforçant son imposture sociale et banalisant les idées xénophobes et racistes contre lesquelles nous devons amplifier notre combat. Nous serons donc dans l’action en cette rentrée, en campagne pour un changement de politique, tout en prenant le temps de débattre des événements politiques inédits que nous vivons dans un débat national des communistes.

Nous voulons un gouvernement du Nouveau Front populaire avec Lucie Castets pour Première ministre parce que c’est décisif pour gagner l’augmentation des salaires, des minima sociaux, l’abrogation de la réforme des retraites, le développement des services publics avec un renforcement de l’égalité au sein du système éducatif, le développement de l’hôpital public et une hausse des ressources fiscales sur les foyers les plus aisés et les multinationales.

Rendre incontournables ces changements nécessitera la mobilisation populaire, l’action du monde du travail, pour faire grandir le Nouveau Front populaire. Cela nécessitera aussi de renforcer notre parti dont l’apport original et l’expérience sont décisifs pour relever les défis de la période.

Nous aurons un premier rendez-vous avec l’université d’été du Parti qui se tiendra ce week-end prochain à Montpellier. J’espère vous y retrouver aux côtés de notre secrétaire national Fabien Roussel qui prononcera son allocution de rentrée. Et d’ores et déjà préparons l’immense rendez-vous populaire que doit être la Fête de l’Humanité. Retrouvons-nous mercredi 28 août à 18 h au siège national pour un rendez-vous national qui relance en grand la vente du bon de soutien, une mobilisation elle aussi décisive en cette rentrée !

Igor Zamichiei

Paris, 21 août 2024

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