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18 mars10:00
 
 

 

Alors que le pouvoir affiche son mépris de la démocratie et du peuple avec l'utilisation du 49.3,

continuons la mobiliisation !

 

Manifestation pour le retrait de la réforme des retraites Macron-Borne

samedi 18 mars 2023

  • 10h00, Compiègne - devant la sous-préfecture

  • 10h30, Beauvais - devant la gare SNCF

 

49.3 : mépris de la démocratie et du peuple ! Continuons jusqu'au retraite de la réforme des retraites Macron-Borne !

La Première ministre Borne est contrainte de dégainer le 49.3 ce jeudi 16 mars 2023 pour essayer de passer, sans vote, un projet rejeté par tout le pays ! 

C'est une défaite majeure pour E. Macron et son gouvernement qui, malgré tous les arrangements avec la direction LR des Ciotti-Retailleau-Larcher, les tentatives d'achat de votes de député·e·s, les enfumages de la Commission mixte paritaire (CMP), doit reconnaître qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale pour voter son projet.
 
C'est un résultat de l'énorme mobilisation sociale depuis deux mois, dont la pression a été efficace sur une partie des député·e·s LR qui avaient annoncé, ces dernières heures, qu'ils voteraient « contre », mesurant l'ampleur du rejet populaire. 
 
La bataille continue donc.
 
De nouvelles étapes du mouvement pour le retrait total du projet sont devant nous :
 
  • une motion de censure va être déposée dans les heures qui viennent par le groupe LIOT : interpellons, de nouveau, tous les député·e·s LR, pour qu'ils·elles la votent afin que cette motion soit adoptée !
  • si la motion de censure n'était pas adoptée, les groupes de gauche ont prévu de saisir le Conseil constitutionnel pour faire annuler de nombreux aspects du texte sur les retraites ;
  • et surtout, sur une proposition des communistes, les député·e·s de gauche veulent lancer un processus de référendum d'initiative partagée où il faudrait recueillir l'appui de 10 % des électeur·rice·s inscrit·e·s d'ici la fin de l'année,  pour qu'un référendum soit organisé et que ce soit le peuple qui décide au final.
Évidemment c'est aussi une nouvelle étape de la mobilisation sociale qui s'ouvre, selon les modalités qui seront décidées par l'intersyndicale : l'énorme mobilisation depuis deux mois a fait reculer une partie des député·e·s et mis en échec le gouvernement ; l'action doit se poursuivre jusqu'au retrait total.
 
On ne lâche rien !
 

 

 

 

21 rue Eugène-Jacquet - Sous-préfecture de l'Oise
Compiègne 60200
France

49.3 : mépris de la démocratie et du peuple ! Continuons jusqu'au retraite de la réforme des retraites Macron-Borne !

Déclaration du PCF le 16 mars 2023 à 16h00

Le recours au 49.3 est une première défaite pour le gouvernement. La réforme Macron est minoritaire dans le pays. Elle l’est aussi à l’Assemblée nationale.

Ainsi le gouvernement vient-il de dégainer l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force son projet de saccage du droit à la retraite.

Le recours à ce dispositif institutionnel est un aveu : pas davantage que dans le pays où il a provoqué un mouvement social historique, ce projet n’a de majorité à l’Assemblée nationale. Il est aussi illégitime : conçu en principe pour permettre de faire adopter des lois de finance, il est aujourd’hui utilisé pour imposer à notre peuple un véritable coup de force anti-social. 

Cet échec du gouvernement est le fruit des formidables mobilisations de ces dernières semaines, de l’unité de l’intersyndicale et de l’action de tou·tes les élu·es, des forces de gauche et écologistes, qui ont mis toutes leurs forces dans cette bataille.

Depuis dix mois, ce pouvoir mis en minorité aux élections législatives de 2022 n’a cessé de mentir aux Françaises et aux Français. Il a méprisé leurs attentes et leurs protestations. Il a bafoué la démocratie sociale en ignorant une intersyndicale soutenue par des millions de grévistes et de manifestant·es. Il a tout mis en œuvre pour empêcher que le Parlement puisse mener un débat instruit et contradictoire sur l’avenir de notre système de retraites.

Il essuie à présent une défaite politique par sa totale incapacité à convaincre la France du travail et la représentation nationale que sa réforme est juste et nécessaire. Elle ne l'est pas. Chacun et chacune a, en effet, parfaitement compris que ce sont les salarié·es, à commencer par les plus fragiles, les femmes, les professions pénibles, les carrières longues, que l’on veut soumettre à une violence insupportable en les contraignant à travailler des années supplémentaires.

La bataille pour empêcher la mise en œuvre d’une réforme illégitime doit se poursuivre.

Le Parti communiste français réaffirme donc son plein et indéfectible soutien aux mobilisations auxquelles l’intersyndicale appellera dans la prochaine période.

Le PCF propose de déposer un référendum d’initiative partagée sur cette réforme. Après la validation par le Conseil constitutionnel, nous aurons neuf mois pour réunir 4,7 millions de signataires et forcer le président de la République à le mettre en œuvre. Durant toute cette période, la réforme devra être suspendue. Voilà la formidable campagne que nous pouvons mener ensemble, dans la plus grande unité avec les forces syndicales. Un immense espoir s’ouvre à nous.

La crise politique et sociale aiguë qu’affronte notre pays appelle une gauche porteuse d’espérance, affirmant l’exigence d’une Sécurité sociale du XXI° siècle et s’engageant à rétablir la retraite à 60 ans.

Tous et toutes ensemble, nous pouvons gagner.

Parti communiste français

Le 16 mars 2023 à 16h

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)