Contribution de Marie-France Boutroue, adhérente de la section PCF de Villers-Saint-Paul (60)
J’ai lu avec beaucoup d’attention les deux textes.
Concernant la base commune, je regrette qu’il n’y ait pas assez d’exemples positifs sur les centaines de citoyens qui mettent en oeuvre des projets de territoires et locaux. Quand je regarde la fin des informations télévisées de la 2, celles-ci fourmillent d’idées au service des citoyens, les entreprises, d’économie sociale, tous ces bénévoles qui s’investissent dans les actions au service de l’humain. C’est important de donner de l’espoir.
De la même manière que j’ai vu la participation des militants dans l’Oise lors des élections présidentielle et législatives car il y avait de l’espoir pour construire une autre société.
Concernant les rapports avec les autres organisations, je suis persuadée par expérience syndicale qu’il y a nécessité de favoriser son terrain pour être plus fort dans la construction des convergences de luttes. Alors avec la Nupes, oui,cela seul ne suffira pas. Faire avec les citoyens partir de leurs besoins ; apporter la réflexion et élaborer les propositions pour élargir l’action.
Concernant le rôle des fédérations, je pars du principe qu’une fédération fédère sur son territoire l’ensemble des sections. Elle est aussi le lieu d’impulsion des campagnes nationales et en assurent le suivi. Sinon chacun fait ce qu’il veut et c’est la cacophonie : pour les uns c’est la retraite pour d’autres des questions locales ou les salaires. Une fédération doit être organisée.
Concernant les élus ; à l’expérience vécue il n’y a pas assez de concertation, de relation entre les élus et les militants alors qu’ils peuvent être d’un apport dans les villes.
Sur le texte alternatif c’est oublié l’impact d’un retour d’un candidat communiste sinon nous n’existons pas.
Les propositions à peine voilées d’aller vers un nouveau rassemblement derrière d’autres formations, invitent à nier le rôle des militants de terrain et les citoyens alors que c’est avec eux que nous devons construire l’avenir.
