Caroline Brebant est adhérente de la section PCF de Saint-Maximin (60).
[Gilbert Rodriguez est mentionné comme adhérent dans l'Oise, ce qui n'est pas le cas.]
Colère, incompréhension, refus, de nombreux communistes ont été meurtris du vote par nos députés de la résolution 390 le 30 novembre 2022. Ce vote n’est pas le nôtre.
Cette résolution, sous prétexte de solidarité avec l’Ukraine, appelle à renforcer les sanctions contre la Russie et à poursuivre les livraisons d’arme à l’Ukraine, à construire une défense européenne en coopération avec l’Otan et se félicite de l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan qualifiée d’organisation essentielle et efficace. Elle n’a donc pas pour but de construire la paix mais de rajouter de la guerre à la guerre au risque de mondialiser le conflit et de favoriser l’usage d’armes de plus en plus dangereuses jusqu’à l’arme atomique.
Le PCF condamne la course aux armements et l’agressivité de l’Otan au service des seuls intérêts US. Il a condamné l’intervention de Vladimir Poutine en Ukraine. Il doit aujourd’hui faire entendre une autre voix, celle de la paix et des négociations.
La paix est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux maîtres du monde, oligarques et autres marchands d’armes. Dans la situation extrêmement dangereuse présente, il est indispensable que dans chaque pays, les peuples reprennent la main et contraignent leur gouvernement à Oser la Paix.
Cette bataille, le PCF doit la mener sans hésitation. C’est pourquoi nous proposons un projet d’invitation pour une soirée-débat en visio et une pétition à faire largement signer.
Caroline Andreani (93), José Ardura (90), Stephane Bailanger (33), Paul Barbazange (34), Luc Basin (26), Caroline Brebant (60), Pascal Brula (69), Robert Brun (26), Marie-Christine Burricand (69), Fanny Chartier (75), Michèle Clouscarde (46), Hélène Cogez (75), Joël Copin (62), Aimé Couquet (34), Jacques Cros (34), Jean-Claude Delaunay (94), Michel Deschamps (05), Marianne Dunlop (87), Serge Dumont (19), Esteban Evrard (08), Marie-Thérèse Eychart (75), François Eychart (75), Pascal Eychart ( 93), Yvan Fayet (16), Clara Gimenez (34), Alain Girard (55), Kevin Guillas Cavan (75), Gilles Gourlot (93), Jacky Henin (31), Christiane Lacaze (40), Ivan Lavallé (33), Armand Lecoq (31), Fabienne Lefebvre (94), Jean-Paul Legrand (81), Zenobita Manganga (75), Franck Marsal ( 33), Jean- Pierre Meyer (83), Michel Michel (55), Pierre-Alain Millet (69), Leila Moussavian Huppe (33), Marius Muzas (69), Willy Pepielnak (38), Michèle Picard (69), Cathy Poly Apourceau (62), Hervé Poly (62), Pierre-Olivier Poyard (88), Gilbert Remond (69), Françoise Germaine Robin (75), Gilbert Rodriguez (60), Benoît Roger (62), Eric Ruiz(27), Jean Sanchez (31), Laurent Santoire (91), Michel Sautel (44), Igor Segouffin (31), Stephanie Segouffin (31), Georges Simard (27), Nicolas Stienne (95), Danielle Trannoy (33), Serge Truscello (69), Françoise Verna (75), Joél Yann (64)
Depuis le 24 février, nous vivons au rythme de la guerre en Ukraine. Des millions de gens sont sous des bombes russes ou occidentales, déplacés, contraints à abandonner leur maison. Le nombre de morts civils et militaires, russes et ukrainiens grimpe sans cesse. Les sanctions économiques aggravent les conditions de vie de tous les peuples notamment en Europe et le capitalisme en profite pour leur imposer toujours plus de sacrifices.
Mais la guerre est une bonne affaire pour certains. Ces derniers mois, l'action en bourse de la firme Lockheed Martin, premier producteur d'armes au monde, est passée de 332 $ à 466 $.
La guerre détruit des vies mais enrichit certains, comme toujours. C’est la paix qu’il faut gagner maintenant.
Cette guerre était évitable !
Les accords de Minsk de 2015 prévoyaient des référendums organisés par l'Ukraine pour accorder aux républiques du Donbass une certaine autonomie. Il fallait prendre des décisions sur le statut de chacune des langues ukrainienne et russe dans des républiques très largement russophones.
Faut-il croire Angela Merkel et François Hollande qui expliquent l’une dans Die Zeit et l’autre dans Kiev Independent que la France et l’Allemagne n’ont signé les accords de Minsk que pour permettre à l’Ukraine et à l’Otan de gagner du temps ? Force est de constater que ces accords n'ont pas été respectés. Aucun référendum n'a eu lieu. La France et l'Allemagne en étaient garantes. Il faudra un jour établir les responsabilités.
Comprendre les causes de cette guerre, c’est dégager les solutions pour en sortir !
Depuis le 24 février un récit simpliste nous est servi avec pour sources exclusives d'information, celles du camp ukrainien, celles de l'Otan. En France la censure revoit le jour. Un seul récit a droit de cité : « chaque moment de la guerre est un nouveau crime russe ». Pourtant, cette guerre couve depuis plusieurs années. Refuser de comprendre, personnaliser le conflit, caricaturer et humilier, c'est retarder les solutions de paix. La résolution 390 votée à l’assemblée pousse à la guerre et éloigne la paix.
Le PCF condamne sans ambiguïté la décision militaire de la Russie car les communistes sont par principe opposés au recours à la guerre. Mais nous refusons le discours unilatéral des forces de l’Otan. L’Ukraine n’est pas une démocratie. La répression politique s’abat sauvagement sur les opposants au régime, le droit du travail est remis en cause, la langue et la culture russe criminalisée ; des fascistes sont présents dans l’armée et les rouages de l’état.
Rajouter de la guerre à la guerre est une impasse
L’Ukraine bénéficiait du soutien militaire de l’OTAN depuis des années. Mais la guerre a conduit à un niveau de mobilisation de l’Otan à un tel point, au plan militaire comme économique, que désormais, c’est l’Otan qui mène directement la guerre. La Russie dispose d’un potentiel armé important et d’un territoire immense qu’il est difficile historiquement de mettre en cause. L’ajout d’armes ne fait que prolonger la guerre, l’internationaliser de plus en plus comme le montre le nombre de polonais morts en Ukraine, l’amplifier avec des armes de plus en plus dangereuses, jusqu’au risque atomique.
Il faut combattre les thèses de l'Otan qui n’envisagent qu'une issue, un écrasement de la Russie, vieil objectif stratégique des USA. Il faut arrêter cette spirale dangereuse pour les peuples de la planète.
Agir pour le cessez le feu et les négociations de paix
Parce que la vie est le premier droit humain, il faut agir pour un cessez-le-feu et protéger les populations en empêchant les horreurs des vengeances. Chacun doit pouvoir retourner chez lui en toute sécurité.
En même temps, il faut agir pour négocier un plan de paix qui n'humilie personne, un plan d’apaisement qui organise la sécurité de tous les pays, dont l’Ukraine et la Russie. Ces peuples doivent revivre ensemble un jour. Ils doivent s’engager sur le chemin de la coopération plutôt que de l’affrontement.
Au-delà de l’Union européenne, des nations nombreuses dans le monde expriment leur refus de l’escalade guerrière et plaident pour une paix négociée. Elles peuvent être un précieux point d’appui pour entamer les négociations.
La France doit se libérer de la tutelle otanienne et faire entendre un voix de paix en Europe
Refusons le piège l'Union sacrée. Nous appelons les pacifistes, humanistes et progressistes à engager une grande campagne dans tout le pays, une grande campagne pour la paix comme ils l’avait fait contre la guerre en Irak.
Pour la paix, nous réaffirmons l’exigence d'une sortie de la France de l'Otan et la dissolution de cette dernière, bras armé de l'impérialisme US, l’exigence d'une ONU débarrassée de l'hégémonie des anciennes puissances coloniales.
Refusons la guerre au profit des multinationales de l’énergie et des armes, au profit des seuls intérêts des USA contre les intérêts de la France et de l’Europe.
Avec les partis communistes et ouvriers du monde entier, le PCF s’engage pour un règlement sérieux, constructif et réaliste du conflit en Ukraine, par des voies pacifiques, le dialogue et la négociation.
Depuis le 24 février, nous vivons au rythme de la guerre en Ukraine. Des millions de gens sont sous des bombes russes ou occidentales. Toujours plus de morts civils et militaires, ukrainiens et russes. Les sanctions aggravent les conditions de vie de tous, affaiblissent les économies des pays dépendant énergétiquement. Mais les dépenses militaires comme les valeurs boursières militaires explosent.
La guerre détruit des vies mais enrichit certains, comme toujours.
Cette guerre était évitable !
Les tensions entre l’OTAN et la Russie s’aggravent depuis la fin de l’URSS, encore plus après 2014 et la fracture avec les russophones en Ukraine conduisant aux républiques du Donbass. Les accords de Minsk n'ont pas été respectés. L’occident refuse un accord de sécurité global avec la Russie, la Russie refuse une Ukraine dans l’Otan, le résultat est la guerre.
Comprendre les causes de cette guerre, c’est dégager les solutions pour en sortir !
Les médias occidentaux sont engagés pour la guerre, justifiant les livraisons d’armes battant des records, diabolisant une Russie criminelle, passant sous silence les actions des néonazis ukrainiens comme la dérive anti- démocratique et anti-sociale du régime de Kiev, justifiant l’emballement d’une guerre qui ne pourrait se terminer que par l’écrasement de la Russie, ce qui implique un engagement direct et massif de l’Otan. encore plus de morts et de destructions, au-delà même de l’Ukraine.
M. le Président, Mesdames et messieurs les parlementaires, nous vous demandons d' agir pour :
Faire cesser toute livraison d’armes afin d’arrêter cette spirale dangereuse pour les peuples
Un cessez le feu et des négociations de paix
un plan de paix qui n'humilie personne, un plan d’apaisement qui organise la sécurité de tous les pays, dont l’Ukraine et la Russie et garantisse le droit d’auto-détermation aux peuples du Donbass
protéger les populations en retissant les liens entre elles, empêcher le cycle infernal des vengeances
Rejoindre les nombreux pays dans le monde qui expriment leur refus de l’escalade guerrière et plaident pour une paix négociée
Libérer la France de l’Otan et faire entendre une voix de paix en Europe
Refuser le piège de l'Union sacrée. Le peuple n’a aucun intérêt avec ceux qui profitent des guerres, ni avec les marchands d’armes, ni les oligarques de l’énergie.
Nous appelons les pacifistes, humanistes et progressistes à engager une grande campagne dans tout le pays, une grande campagne pour la paix comme ils l’avaient fait contre la guerre en Irak. Refusons la guerre au profit des
Refusons la guerre au profit des multinationales de l’énergie et des armes, au profit des seuls intérêts des USA contre les intérêts de la France et de l’Europe.
Pétition nationale à destination du président de la république :
