Les organisation de retraité·e·s (et futur·e·s rettraité·e·s) étaient à l'initiative d'une nouvelle journée de mobilisation le 24 mars. Nous concernant, rendez-vous était donné à Lille pour une manifestation à l'échelle régionale des Hauts-de-France.
Nous reproduisons ici le reportage de notre camarade de Nogent-sur-Oise, Bernard Lamirand [Facebook].
Nous étions près d'un millier hier midi à Lille dont une douzaine de retraités·e·s de l'Oise pour défendre nos retraites - pourtant l'USR Oise avait appelé à la mobilisation, en mettant un car gratuit à la disposition des retraité-e·s. Dommage…
Oui, une belle manif devant le siège régional de l'Agence régionale de Santé (ARS), l'enseigne gouvernementale qui démolit nos hôpitaux publics pour le privé, qui, par ses orientations, use les salarié·e·s du soin en créant les conditions de leur exploitation au maximum et en les usant au travail dans les hôpitaux et les Ehpad pour les profits des groupes médicaux du privé.
Nous manifestions particulièrement pour nos retraites, qui, elles aussi, se réduisent sous les coups de boutoirs du patronat et d'E. Macron depuis des années.
Nous étions à Lille, dans un lieu « sacré », le centre des affaires où culminent des bâtiments en verre où se cachent les méfaits de la finance et des assurances en train de saper nos retraites.
Pas étonnant que l'ARS ait trouvé refuge dans ces lieux où elle est utile pour coordonner la casse de notre sécurité sociale que nous prépare E. Macron et les oligarques français.
Bref une belle journée de lutte et il en faudra d'autres.
Bernard Lamirand
Ce texte de notre camarade Bernard Lamirand de la section PCF de Nogent-sur-Oise, est issu de Plein Temps, le journal du collectif du PCF Activité en direction des retraité·e·s, le n° 70 spécial élection présidentielle daté de mars 2022.
Les retraités-e-s ont été au cœur des grandes luttes durant leur vie professionnelle. Elles et Ils ont conquis de grandes avancées notamment en matière de Sécurité sociale. En ce moment, leurs possibilités de vivre correctement leur retraite se délitent et sont remises en cause pour satisfaire les intérêts de la finance.
Quand une société en vient à ne plus avoir de considération pour ses aîné·e·s, cest un terrible aveu de sa décrépitude. Ce qui vient de se passer dans les maisons de retraites est une honte. Derrière se cachent de grands groupes financiers qui font fortunes sur le dos des personnes âgées.
Ainsi des hommes et des femmes, ayant créés tant de richesse par leur travail, voient leurs droits remis en cause pour que quelques gros actionnaires s’en mettent plein les poches.
Les retraités·e·s n’en peuvent plus
Ce décrochage mettant en cause leurs vieux jours sera-t-il sanctionné ? Est-ce que les retraité·e·s diront à ceux qui dirigent la France que cela suffit ? Le président de la République Macron sera-t-il sanctionné par leur vote ? Les retraité·e·s ont toutes les raisons de le faire.
Les retraité-e-s représentent une partie importante du corps électoral
Les retraité·e·s se sont mobilisé·e·s à de nombreuses reprises, dernièrement le 2 décembre, pour exprimer leurs revendications et leur dégoût des décisions prises par ce président de la République concernant leur pouvoir d’achat, leur santé, leur logement et leurs vieux jours.
En ces moments d’inquiétude et de colère, les retraité·e·s peuvent compter sur la candidature de Fabien Roussel et ses propositions pour satisfaire leurs revendications, leur redonner du pouvoir d’achat.
Redonner l’espoir des jours heureux
Fabien Roussel est résolument pour en finir avec la remise en cause des acquis de la retraite et de la Sécurité sociale. Il est au côté des retraité·e·s qui par leur travail ont créé les conditions des jours heureux assurant pleinement leur retraite.
Le vote Fabien Roussel, c’est la continuité d’une vie heureuse et nouvelle en retraite mais aussi pour le devenir des enfants et petits-enfants de plus en plus incertain.
Emmanuel Macron a démontré qu’il n’est pas l’ami des personnes âgées.Toutes ses décisions à leur encontre le prouvent.
Avec Fabien Roussel, ce sera le respect des personnes âgées dans leurs droits et la volonté d’assurer le devenir de ce bel héritage de la Sécurité sociale mise en place, à la Libération, par un ministre communiste, Ambroise Croizat.
Bernard Lamirand
