Deux manifestations étaient au programme de l'actualité sociale et revendicative dans l'Oise ce 17 mars, la première en matinée à Compiègne, la seconde à Beauvais l'après-midi.
Après une précédente manifestation cette année, le 27 janvier, la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unsa et des organisations de jeunesse appelaient à participer à une nouvelle journée nationale interprofessionnelle de grève et de manifestations, pour les salaires, les pensions et l'emploi.
À Compiègne, la manifestation est partie en direction du Tribunal de grande instance afin d'apporter le soutien aux salarié·e·s en lutte d'un Ehpad du Château de Neuville, dans le Val-d'Oise, propriété du groupe Epinomis. Elles·ils sont en grève depuis janvier et assignent en référé leur employeur, qui refuse la consulttation du Conseil social et économique (CSE) à propos des changements de planning - jugement normalement le jour-même.
Les militant·e·s de la campagne présidentielle de la France des Jours heureux avec Fabien Roussel ont distribué des tracts et discuté sur les propositions portées par le candidat communiste, ainsi que sur la vitalité de Fabien qui bouscule la campagne.
À Beauvais, l'accueil était aussi bon, avec des échanges encourageant : « Oui, je l'aime bien. Il parle de la vraie vie. » « Oui, il est très bien, c'est le candidat de gauche que j'attendais. » « C'est pour lui que je vais voter ! » « Je l'ai découvert par des vidéos, et il m'a plu.»
À celles et ceux qui s'interrogent sur un vote dit « utile » pour un candidat qu'il n'aime pas forcément « mais dont les sondages disent que... », nous répondons : « Mets dans l'urne le vote pour le candidat et le programme dont tu te sens le plus proche ! C'est le meilleur moyen de donner du poids à ces idées-là et que ça compte pour la suite ! »
Rappel : en 1981, c'est bien le poids du candidat communiste, Georges Marchais, au 1er tour (15 %) et du programme qu'il portait qui a permis la victoire de la gauche et les grandes réformes progressistes des premières années Mitterrand.
