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Encarts
Édito • « Tout va se jouer maintenant »Nous ne sommes plus qu'à cinq semaines du premier tour de la présidentielle, le 10 avril. Ces 35 jours vont donc être déterminants.
Tout d’abord, nous savons désormais qui sont les candidat·e·s : malgré le psycho-drame entretenu, comme à chaque fois, par certain·e·s, sur leurs parrainages, afin de détourner des vrais débats, il n’y a pas de surprise. Tonton Bayrou, en lien avec l’Élysée, a veillé à ce que les candidat·e·s d’extrême droite soient présent·e·s et servent de faire-valoir à E. Macron... Et J.-L. Mélenchon a soudainement reçu 350 parrainages... Passons sur ces épisodes peu glorieux ! L’opération Taubira autopromue sauveuse de la gauche a fait flop tandis que A. Hidalgo s’embourbe et Y. Jadot stagne, tout en se déconsidérant par des positions va-t-en guerre. À l’opposé, la campagne de Fabien Roussel s’affirme comme la belle surprise à gauche.
Parti avec une notoriété proche de zéro, Fabien a percé le mur médiatique et conquis bien des têtes et des cœurs, par sa sincérité, son enthousiasme, son relais des préoccupations populaires, le sérieux de ses propositions. Chacune de ses interventions suscite intérêt et sympathie croissant·e·s. Et ayons en tête qu’une partie des Français·e·s va le découvrir seulement maintenant, à la différence des autres candidat·e·s, ce qui laisse une « marge de progression » forte. La guerre en Ukraine a conforté sa stature d’homme d’État, avec un discours devant l’Assemblée nationale, digne de Jaurès, face aux risques d’embrasement général. Un sondage IFOP indique qu’il est considéré comme « le candidat de gauche le plus à la hauteur de la situation ». Et il est le seul candidat à gauche à avoir progressé constamment dans les enquêtes. Si l’extrême droite est prise en porte-à-faux par cette guerre, entre son admiration pour Poutine et sa haine des réfugié·e·s, si V. Pécresse a dévissé à force de courir après l’extrême droite, E. Macron va, lui, chercher à tirer parti de cette guerre, en cultivant une posture de protecteur des Français·es face aux dangers extérieurs tout en évitant le débat sur son bilan et sur ses projets menaçants sur les retraites et la protection sociale. C’est le moment de rappeler la cohérence de nos propositions qui prennent encore plus de force avec cette crise gravissime : pour la Paix (cf. nos propositions en encart) ; pour la souveraineté énergétique (par un grand service public de l’énergie avec une forte production nucléaire), mais aussi industrielle et alimentaire ; pour le pouvoir d’achat (en augmentant les salaires et les retraites et en baissant les prix des produits et service de première nécessité) ; pour réorienter l'argent vers les activités et besoins utiles et sauver le climat et la planète en faisant payer les riches et les grandes sociétés, en nationalisant des banques et assurances. La candidature, les propositions, la démarche de Fabien Roussel sont un point de repère solide dans cette situation dangereuse et troublée. Gagnons un·e à un·e les très nombreux·euses indécis·es à l’idée que le vote Roussel est bien le plus utile, au vrai sens du terme, pour renforcer et reconstruire une gauche populaire et authentique ! Chaque voix va compter : alors gagnons chaque jour une voix pour Fabien !
le 04 mars 2022