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Oise Avenir n° 1370 - 10 novembre 2021

Sommaire

  • p. 2 - Édito
  • p. 3 - Campagne pour le pouvoir d'achat
  • p. 4 - COP26 : 10 ans décisifs pour agir
  • p. 5 - Conférence d'Espace Marx60 avec Gérard Le Puill
  • p. 6 - Assemblée de l'ADECR Oise
  • p. 7 - Hommage à Paul Cesbron
  • p. 8 - Agenda ; Repas de la Fraternité du PCF Beauvaisis ; Lectures ; Appel à témoignages
 

Encarts

  • 4 pages « Gaz, électricité : concurrence = baisse des prix ? Pas pour les usagers »
  • Flyer « Le 21 novembre à Paris pour notre pouvoir d'achat et nos emplois »
  • Bulletin d'abonnement à Oise Avenir
 
 
ÉditoEt si on reposait la question du vote communiste…
 
Les tenants de l’ordre - ou plutôt du désordre - capitaliste travaillent à fermer toute idée d’alternative progressiste.

Pendant toute une période, les médias dominants - à 90 % aux mains de neuf milliardaires - nous ont martelé que 2022 se jouerait entre E. Macron et M. Le Pen.

Puis, car chez ces gens-là on met toujours plusieurs fers au feu, V. Bolloré a mis sur orbite la candidature Zemmour dont l’objet est d’« extrême-droitiser » tout le débat et d’écarter la question sociale. Avec des conséquences du côté de LR où les cinq candidat·e·s semblent contaminé·e·s par l’obsession du « danger migratoire ». Avec l’intérêt pour E. Macron, pourtant discrédité, d’apparaître comme un « moindre mal ». Dans ces scénarios, ceux·celles qui veulent imaginer une autre société plus vivable pour tou·te·s, n’auraient qu’à se résigner à un « choix » entre le pire et le « moins pire » ou à s’abstenir.

Nous refusons ces scénarios qui voudraient cadenasser l’avenir. Contrairement à ce que voudrait nous faire croire ce martelage idéologique, notre peuple a d’autres préoccupations : l’avenir de notre système de santé mis en grave péril ; le pouvoir d’achat ou plutôt le pouvoir de vivre avec un écart grandissant entre les salaires et les retraites et les prix de tout ce qui est nécessaire pour vivre décemment ; l’aspiration à garantir pour les générations futures un environnement vivable tout en répondant aux besoins humains ; la volonté de pouvoir vivre de son travail et de pouvoir décider de son contenu...

La jeunesse, sacrifiée par les choix actuels, aspire à de profonds changements. Une enquête parmi les 18-25 ans, en 2020, indique que pour 78 % « l’éducation, la santé, le logement doivent échapper à la loi du marché », 75 % « les salarié·e·s doivent décider des choix de leur entreprise », 63 % « il faut construire une société basée sur la coopération et le partage des richesses et des pouvoirs », 58 % « le capitalisme est le principal responsable du dérèglement clima- tique ». Pour 83 % « la lutte des classes est toujours une réalité » et 35 % ont même « une idée positive du communisme » en dépit de l’image négative portée par l’idéologie dominante.

La candidature communiste portée par Fabien Roussel a commencé à remettre dans le débat ces questions : promotion d’un vaccin bien public mondial, nécessité d’un grand service public de l’énergie avec un mix décarboné grâce au nucléaire et aux renouvelables, hausse des salaires et retraites et baisse des prix et taxes, lutte contre l’énorme évasion fiscale des riches...

Le Parti communiste français a pour lui l’atout de la cohérence et de la constance : il y a 40 ans, nous revendiquions de « produire français », de « vivre et travailler au pays », il y a 30 ans nous lut- tions contre Maastricht puis les autres traités libéraux, quand les autres forces se laissaient gagner par l’idée que « le marché », en fait le capitalisme, était « la fin de l’histoire ».

L’incapacité du capitalisme à répondre aux défis écologiques et sociaux posés à l’humanité, sa tentation de poursuivre sa domination par la violence et la guerre, posent en grand la nécessité d’un changement radical de société, avec mise en commun des richesses, des connaissances et des pouvoirs, ce que nous appelons le communisme.

C’est de cela, à partir de leurs préoccupations concrètes, dont nous voulons parler avec ces millions de femmes et d’hommes qui voudraient pouvoir imaginer des « jours heureux », en leur proposant de se saisir du vote communiste avec Fabien Roussel !

Thierry Aury

 

 

le 12 November 2021

Les abonné·e·s ont reçu ce numéro de Oise Avenir grâce à l'implication de Bernard, Catherine, Isabelle, Mady, Marie, Marie-France, Nadia, Suleyman, Yvette : merci à elles et eux !

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)