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Oise Avenir n° 1368 du 30 août 2021

Sommaire

  • p. 2 - Édito
  • p. 3 - 27e édition de la Journée à la mer pour le droit aux vacances
  • p. 5 - À propos des mobilisations contre le « passe sanitaire »
  • p. 6 - Fête de l'Humanité ; Vie du Parti ; Solidarité avec le peuple afghan ; Lectures de rentrée ; Décès

 

Encarts

  • Flyer « Fête de l'Humanité »

  • Flyer « Fête de l'Humanité : bons de soutien et trajets en car au départ de l'Oise »

 

Édito • Le défi des Jours heureux !

« Merci pour cette belle journée, c’est notre seule sortie de l’été ! » Parole entendue des dizaines de fois parmi les participant·e·s à notre journée à Dieppe, accompagnée d’un sourire de bonheur. Satisfaction pour les militant·e·s qui assurent le succès de cette action solidaire... mais aussi sentiment de révolte de constater cette profonde injustice qui demeure dans un pays aussi riche que le nôtre face au droit aux vacances.

Reflet aussi de multiples autres inégalités sociales dont les cartes postales à E. Macron rédigées à cette occasion se sont faites l’écho.

Quand tout est fait pour détourner l’attention et les discussions vers des sujets de diversion afin d’alimenter divisions et xénophobie dans le peuple, nous devons rappeler sans cesse ces chiffres vertigineux : en quatre ans de présidence Macron, la richesse des 500 plus riches familles de France a quasi doublé pour atteindre 1 000 milliards d’euros ! Rien que les dix premiers totalisent 516 milliards d’euros, plus que le budget de la France ! On y trouve B. Arnault, la famille Hermes, Bettencourt, Pinault, Dassault, Drahi... les champions du luxe, de l’armement, des médias. Chaque année, ce sont 40 milliards de cadeaux directs et indirects qui ont été faits aux plus riches sans même parler des 80 milliards de l’évasion fiscale ! Et pendant ce temps, nombre d’enfants ne partent pas en vacances et des retraité·e·s modestes ne mangent pas toujours à leur faim.

Ce sont ces sujets que nous voulons remettre au cœur du débat public alors même que E. Macron et les siens repartent à l’offensive contre l’indemnisation des chômeur·euse·s, contre le système solidaire de retraite et annoncent que le fameux « quoiqu’il en coûte » est désormais terminé.

Nous proposons une hausse forte des salaires et des retraites, un véritable projet d’avenir pour la jeunesse avec une éducation de haut niveau et la garantie d’un emploi, la nécessaire relocalisation des activités industrielles et agricoles dans notre pays et la maîtrise publique de l’énergie et des transports, autant de solutions progressistes face aux enjeux sociaux et environnementaux.

Au lieu de nouveaux sacrifices pour la majorité du peuple pour nourrir les profits d’une poignée de privilégiés, nous portons au contraire l’exigence de protection et de sécurité sociale pour chacune et chacun, nous voulons des « réformes heureuses ».

C’est ce qui a dicté nos actions depuis le début de cette terrible pandémie : la revendication de masques gratuits, la protection des salarié·e·s, le renforcement des moyens humains et matériels de l’hôpital public, la revendication que le vaccin devienne un bien commun public mondial pour permettre la vaccination la plus large en France et dans le Monde, l’exigence de la nationalisation des laboratoires privés pour en faire un pôle public du médicament et du vaccin car nous disons « pas de profits sur la pandémie ! » En toute cohérence, nous continuons de porter avec force tous ces points, afin de pouvoir sortir de cette crise sanitaire sans précédent.

Et puis, plus largement, nous portons l’aspiration à une véritable alternative sociale, démocratique, écologique face aux choix libéraux actuels mais aussi tout simplement face au capitalisme qui se montre chaque jour un peu plus comme une impasse suicidaire pour l’humanité toute entière.

C’est tout cela, le « défi des Jours heureux » que nous voulons, avec Fabien Roussel, contribuer à mettre au cœur des débats et des discussions dans les semaines et mois qui viennent. 

Thierry Aury

 

 

le 31 August 2021

Oise Avenir n° 1368 du 30 août 2021

L'envoi de ce numéro de Oise Avenir a été possible grâce à la bonne volonté de Jacques, Jean-Claude et Josiane, Lina et Yvette !

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)