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Oise Avenir n° 1367 du 16 juillet 2021

 
 

Sommaire

  • p. 2 - Édito
  • p. 3 - Élections départementales et régionales 2021
  • p. 5 - Solidarité avec les sinistré·e·s de l'orage
  • p. 6 - Initiatives des sections ; Agenda ; Décès

 

Encarts

  • Flyer « 27e Journée à la mer pour le droit aux vacances »

 

Édito • Un été offensif !

Le discours d'E. Macron ce 12 juillet a confirmé sa volonté de poursuivre dans la même voie, mêlant volontairement et de manière irresponsable, lutte contre la pandémie et projets de régressions sur le chômage et les retraites.

Malgré un désaveu cinglant lors des élections départementales et régionales pour ses candidat·e·s.

Il est vrai que sa politique de « Président des riches » a un bilan formidable... pour la finance et le capital : la fortune des 500 familles les plus riches a quasi doublé, passant de 570 milliards en 2017 à 1 000 milliards aujourd’hui. + 30 % en un an ! Les « premiers de cordée » ont atteint les sommets grâce à tous les cadeaux fiscaux, au laxisme en matière de lutte contre l’évasion fiscale et aux 140 milliards d’aides publiques (CICE, baisse des impôts de productions, Crédit Impôt Recherche, exonérations de cotisations sociales) sans condition, ni contre- partie, poursuivant même délocalisations, suppressions d’emplois, compressions des salaires et surexploitation des salarié·e·s.

Pendant ce temps, le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté est passé de 9 à 11 millions, avec APL en baisse, factures de gaz (+10 % au 1er juillet !), d’électricité, de mutuelle, d’essence en hausse, salaires et pensions gelé·e·s et SMIC bloqué à 1 234 € net !

Et les hôpitaux publics ont continué de subir fermetures de lits et suppressions de postes.

Mais le même E. Macron veut culpabiliser les Français·e·s sur les retards pris dans la lutte contre la pandémie alors qu’il en est le principal responsable : avec le choix d’une gestion libérale de la pandémie déléguée en partie à des cabinets privés ; avec le refus de créer un pôle public du médicament et du vaccin ; avec l’absence d’action pour faire du vaccin un bien public mondial... La suspicion d’une partie du pays envers la parole publique a été aggravée par les incohérences du gouvernement et son absence de transparence, comme par les défaillances pour répondre aux besoins de l’hôpital et des soignant·e·s.

Le pays a besoin d’une autre politique de santé publique pour com- battre efficacement l'épidémie et convaincre les Français·e·s : développer la Sécurité sociale, renforcer l'hôpital public, les Ehpad, les centres publics de santé, créer des centaines de milliers d'emplois et développer la formation, impulser une politique de prévention et d'investissements massifs dans la recherche publique.

Si les personnels soignants, ainsi que les agent·e·s public·que·s en contact avec les usager·ère·s, doivent être incités à se faire vacciner, une stratégie publique offensive, élaborée démocratiquement à tous les niveaux et sous contrôle du Parlement, doit permettre d’aller à la rencontre de celles et ceux qui n’ont pas encore reçu un vaccin. Si l’on veut améliorer la couverture vaccinale, aucun territoire, aucune catégorie sociale, ne doit être abandonné·e.

C’est de toutes ces questions, de toutes les préoccupations populaires dont nous voulons parler largement cet été, lors de nos initiatives, de la Journée à la mer, de la Caravane d’été ou de la Fête de l’Huma et dans les mois qui viennent, avec nos concitoyen·ne·s, pour imposer d’autres choix, pour s’attaquer à la domination et aux privilèges insolents du capital, afin de répondre à l’immensité des besoins populaires. Pour rouvrir une perspective de progrès social et écologique et porter un projet positif pour la jeunesse et pour l’avenir. Pour relever le défi des Jours heureux comme le propose Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle.

Thierry Aury

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le 19 juillet 2021

Merci à Christiane, Christine et Christophe, Isabelle, Jacques et Jean-Michel qui ont permis l'envoi de ce nouveau numéro de Oise Avenir !

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