Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil
 

AGIR-S'INFORMER > Journal Oise Avenir
 
 
 

Oise Avenir n° 1364 du 16 avril 2021

Sommaire

  • p. 2 - Édito
  • p. 3 - Grèves à CNHi Plessis et Hermes Boissons
  • p. 4 - Conférence nationale du PCF : contributions des délégué·e·s de l'Oise
  • p. 8 - Luttes en cours dans les entreprises ; #LaFranceCestNousTous

 

Encarts

  • Texte « Reconstruire l'espoir » adopté par la Conférence nationale du PCF des 10 et 11 avril, soumis au vote des communistes du 7 au 9 mai
  • Flyer « Pour le climat, pour l'emploi »
  • Souscription « Départementales 2021 »

 

Édito • Des luttes aux urnes pour reconstruire l'espoir !

Notre département a été marqué ces dernières semaines par le développement de plusieurs luttes fortes de salarié·e·s, avec des grèves de plusieurs jours ou semaines. Souvent la question des salaires et le mépris patronal pour les travailleur·euse·s ont été les éléments déclencheurs du conflit. Comme chez CNHi, au Plessis-Belleville, où elles·ils ont raconté à notre camarade Fabien Gay, sénateur communiste, comment elles·ils étaient traité·e·s comme des « moins que rien » alors qu’elles·ils avaient bossé sans s’arrêter et même en produisant plus depuis un an, sans aucune reconnaissance. La colère était palpable face à un groupe qui réalise des profits considérables. Chez les ex-Tropicana de Hermes Boissons, c’est la crainte que le rachat par un fonds de pension n’aboutisse à la liquidation de ce fleuron industriel alors même que le savoir-faire et l’expertise des salarié·e·s sur leur outil de travail sont impressionnantes. Les militant·e·s, les élu·e·s, les candidat·e·s communistes sont allé·e·s à la rencontre de ces travailleur·euse·s en lutte, ont apporté leur soutien, appelé à la solidari- té financière et ont relayé leur parole vers tous les lieux de pouvoir. Alors que les so- ciétés du CAC 40 franchissent de nouveaux records de bénéfices et gavent de fric leurs actionnaires, l’exigence d’une hausse des sa- laires et de la rémunération du travail grandit et doit devenir incontournable. Ces luttes, cette colère, ces aspirations à d’autres choix touchent aussi les secteurs de la Culture, de l’Éducation, de la Santé, de l’Énergie ou encore la jeunesse qui refuse d’être la génération sacrifiée mais aussi tou·te·s celles et ceux qui « marchent pour le climat et la transition écologique ». Tout cela illustre bien l’analyse de la situation faite dans la résolution de la Conférence nationale du PCF (voir encart) pointant « toutes les impasses du système capitaliste mises en lumière par la pandémie de Covid-19 » et « le défi de civilisation posé à l’humanité toute entière ». Le texte adopté par les délégué·e·s du PCF relève aussi toutes les contradictions de cette situation : « de très grands dangers » car « en l’absence d’alternative politique crédible, la société française est de plus en plus confrontée à des phénomènes de résignation et de peur, des sentiments de relégation, mêlés à de la colère » avec le risque que « les élections de 2022 se soldent par l’arrivée au pouvoir d’une solution autoritaire et xénophobe » ; mais aussi l’idée que « les résistances et les luttes qui n’ont cessé de s’amplifier dans leur diversité ont révélé d’immenses forces disponibles à l’action qui sont des points d’appui pour construire des majorités politiques dans notre pays. » Dans ces moments si difficiles, les communistes ont à cœur de chercher à rassembler, dans les luttes comme dans les urnes lors des élections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021 que des élections présidentielle et législatives de 2022 - pour lesquelles le débat est ouvert -, « pour reconstruire l’espoir ».

Thierry Aury

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)