Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil
 

AGIR-S'INFORMER > Journal Oise Avenir
 
 
 

Oise Avenir n° 1363 du 17 mars 2021

Sommaire

  • p. 2 - Édito
  • p. 3 - Covid-19 : les vaccins, un bien public mondial
  • p. 4 - Échos des luttes dans l'Oise
  • p. 6 - Élections départementales et régionales ; Conférence nationale du PCF
  • p. 8 - Rencontre avec le journal L'Humanité ; Décès

 

Encarts

  • Bulletin de vote recto/verso - Consultation des adhérent·e·s du PCF Oise : élections départementales Oise 13 et 20 juin 2021 ; élection régionale Hauts-de-France 13 et 20 juin 2021
  • Enveloppe postale à compléter (nom, prénom, section, signature) contenant une enveloppe de vote
  • Projet de texte pour la Conférence nationale du PCF des 10 et 11 avril, « Reconstruire l'espoir »
  • Flyer « Le vaccin doit être un bien public mondial »
  • Pétition - Initiative citoyenne européenne (ICE) « Pas de profit sur la pandémie »

 

Édito • Sortir enfin du tunnel !

Un an déjà que nous sommes obligé·e·s de vivre dans ce climat anxiogène de la pandémie, avec des contraintes multiples restreignant nos libertés et nos liens familiaux et sociaux, des coups très durs contre l’emploi, le pouvoir d’achat pour une partie de la population et des conséquences graves pour des secteurs d’activité entiers comme la Culture, la restauration et les bars, l’aéronautique, le tourisme ou les petits commerçants non-alimentaires des marchés...

Un an déjà que tou·te·s les professionnel·le·s de santé - tout particulièrement celles et ceux des hôpitaux et des EHPAD déjà en tension depuis des années - sont mis·e·s à rude épreuve pour faire face à ce fléau sanitaire, sans que les bonnes paroles d'E. Macron se soient transformées en actes.

Un an déjà que nous vivons au rythme des chiffres de la pandémie et des annonces trop souvent contradictoires et incohérentes d’un pouvoir qui prétend décider de tout, dans le secret de son Conseil de défense sanitaire, sans concerter véritablement les élu·e·s locaux·ales et les forces vives du pays.

Nous subissons les conséquences de décennies de choix poli- tiques désastreux qui ont conduit à sabrer dans les dépenses publiques notamment celles de la Santé et de la Recherche, à démanteler nos services publics, à casser nos potentiels industriels pour répondre aux exigences d’enrichissement sans fin des actionnaires des grandes sociétés du CAC 40.

La responsabilité est très lourde de celles et ceux qui ont supprimé 100 000 lits dans les hôpitaux publics en vingt ans, qui ont conduit à cette pénurie dramatique de médecins, qui ont laissé liquider nos capacités de produire des masques, des équipements médicaux, qui ont privé la Recherche publique de moyens et laisser Sanofi licencier 3 000 chercheur·euse·s tout en encaissant des milliards d’argent public redistribué aux actionnaires.

Ce sont les mêmes qui aujourd’hui se refusent à utiliser les moyens légaux de faire des vaccins des biens publics mondiaux, libérés des brevets privés, et à réquisitionner tous les moyens de les fabriquer en masse. À la mi-mars, alors qu’en France plus de 90 000 personnes sont mortes de la Covid-19, que plus de 4 000 sont à nouveau en réanimation, nous n’avons été capables de vac- ciner complètement que 3,4 % des Français·e·s en deux mois : à ce rythme, il faudrait cinq ans pour vacciner toute la population ! Il y a besoin de choix politiques en rupture avec ces logiques capitalistes qui nous conduisent dans le mur. Il y a besoin de construire des solutions qui mettent au cœur des choix la réponse aux besoins humains, par le progrès social et la transition écologique.

Il y a besoin de porter des alternatives véritables pour sortir de ce duo mortifère entre « les libéraux et les fachos » sous toutes leurs formes, qui voudraient enfermer le débat politique dans une im- passe totale et très dangereuse.

C’est le sens de la volonté de rassemblement portée par les communistes pour les élections régionales et départementales des 13 et 20 juin prochains.

Cette préoccupation forte est aussi au cœur des débats pour la préparation des élections présidentielle et législatives de 2022, afin de reconstruire l’espoir.

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)