RassemblementVendredi 12 mars 2021 à 11h30devant l'antenne de l'Agence régionale de santé (ARS) à Beauvais13, rue Biot |
Alors que le gouvernement vient d’annoncer des mesures restrictives supplémentaires et le confinement le week-end de plusieurs départements, la situation sanitaire reste préoccupante et la campagne de vaccination patine toujours. Moins de 5 % de la population a été vaccinée. À ce rythme, il faudra attendre la rentrée 2023 pour que l’ensemble de la population ait accès au vaccin. Or, en l’absence de traitement, c’est la seule issue possible dans cette crise sanitaire.
Pour relever le défi vaccinal, il faut sortir le vaccin des mains des entreprises pharmaceutiques dont la seule logique est celle du profit. Face à l’urgence sanitaire, les pays doivent avoir accès à la formule du vaccin et produire sur leur territoire le nombre de doses pour répondre aux besoins des populations. C’est possible, si l’organisation mondiale du commerce (OMC) déclare une licence d’office sur ce vaccin.
Une pétition européenne : Pas de profit sur la pandémie !
Le PCF s’associe à diverses organisations européennes pour demander à l’UE de faire pression afin d’obtenir cette levée des brevets.
Alors que le gouvernement a annoncé des mesures restrictives supplémentaires et le confinement le week-end de plusieurs départements, la situation sanitaire reste préoccupante et la campagne de vaccination patine toujours. Moins de 5 % de la population a été vaccinée. La campagne de vaccination doit être accélérée en France, dans l’UE et dans le monde. Or, en l’absence de traitement, c’est la seule issue possible dans cette crise sanitaire.
Le 2 octobre dernier était déposé par l’Afrique du Sud et l’Inde, à la tête d’une coalition de plus de 100 pays un texte proposant d’accorder une dérogation temporaire à certaines obligations découlant de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) afin que n’importe quel pays puisse produire les vaccins sans se soucier des brevets. Suite à cette proposition, le 10 mars sera discutée à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) la volonté de lever les brevets sur le vaccins anti-Covid. Jusqu’à présent, l’UE et la France se sont opposées de façon constante à cette proposition.
Il s’agit aujourd’hui d’une nécessité impérieuse ! En effet, la réponse à la crise sanitaire ne peut être que collective et mondiale et nécessite pour cela de faire passer les vies humaines avant les intérêts de Big pharma. C’est d’ailleurs une idée partagée largement par la population comme le confirme le dernier sondage paru dimanche dernier dans le Journal du Dimanche. (voir article ci-dessous)
C’est pour faire des vaccins des biens communs de l’humanité que le 30 novembre dernier, nous avons lancé la campagne européenne « Pas de Profit sur la Pandémie ». Celle-ci, par le biais de initiative citoyenne européenne (ICE) : https://noprofitonpandemic.eu/fr/ , vise à obtenir 1 million de signatures dans au moins 7 États Membres de l’UE pour exiger un changement législatif à la Commission Européenne. Depuis novembre dernier, de nombreuses organisations ont rejoint la campagne qui en regroupe aujourd’hui plus de 200 au niveau européen. De nombreuses personnalités et organismes rejoignent aujourd’hui ces revendications comme dernièrement le président de l’OMS ou le comité bioéthique de l’UNESCO.
Le 11 mars, journée anniversaire de la déclaration de la pandémie par l’OMS, les communistes appelaient à se mobiliser largement autour de cette campagne européenne. Pour relever le défi vaccinal, il faut sortir le vaccin des mains des entreprises pharmaceutiques dont la seule logique est celle du profit.
Face à l’urgence sanitaire, il y a urgence à mutualiser toutes les technologies validées, pour développer et répartir la production à l’échelle européenne et à l’échelle mondiale.