Fédération de l'Oise

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04 févr.00:00
 
 

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL ont proposé un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier, avec la journée du 4 février en temps fort commun de convergences des luttes (voir dessous).

Dans l'Oise, 3 rendez-vous :

Manifestations pour la défense de nos emplois et contre la pauvreté

jeudi 4 février 2021

Compiègne : 10h00, cours Guynemer

Creil : 10h00, devant la Faïencerie

Beauvais : 14h00, place Jeanne-Hachette

 

Les communistes s'expriment :

  • Pour la défense de nos emplois et contre la pauvreté, le 4 février, partout en France : on manifeste ! 
  • La maladie et la faim font des ravages dans nos villes et nos quartiers populaires où la surmortalité due à la Covid-19 est la plus forte. Les ressources des familles baissent, 7 millions de personnes sont privées d’emploi ou d’emploi stable ! Les associations voient une explosion du nombre de leurs bénéficiaires... 

Cette situation est le résultat des choix politiques capitalistes d’Emmanuel Macron et du gouvernement. C’est une honte pour notre pays, la France, si riche... Alors que des entreprises rentables comme Michelin ou Cargill licencient à tour de bras dans notre région et dans le reste de la France, le gouvernement ne prend pas de mesures pour empêcher cela. Des milliers d’ouvriers et d’ouvrières se retrouvent au chômage par l’inaction d’Emmanuel Macron et de sa complaisance face au grand patronat.

Le chômage et la précarité ne sont pas une fatalité ! Nous proposons d’engager une révolution sociale et écologique de la production en partant de l’emploi pour répondre aux défis de notre temps en imposant deux exigences :

  • Mettre l’argent de l’État, des banques, des entreprises au service de l’emploi et des services publics. Il faut baisser le coût du capital (dividendes, intérêts bancaires) pas celui du travail !
  • Créer un nouveau système garantissant une sécurité d’emploi et de formation. Plus que jamais la crise sanitaire et économique nécessite de permettre à chacune et chacun de conjuguer liberté par une mobilité choisie et sécurité accrue de ses revenus et de ses droits.

Face à cette situation, ne nous résignons pas ! Manifestons et réclamons :

  • Interdire les licenciements des grands groupes bénéficiant de fonds publics et instaurer un droit de contre-proposition des salarié·e·s et des habitant·e·s permettant de mobiliser l’argent des banques.
  • Objectif zéro jeune rentrant sur le marché de l’emploi au chômage ou sans formation correctement rémunérée.
  • Augmentation des salaires, des minima sociaux, un revenu minimum décent pour les 18-25 ans et l’application stricte de l’égalité professionnelle femmes-hommes et la fin du racisme et de toutes les discriminations.
  • Un plan d’embauche et de formation dans la santé et l’éducation nationale et l’annulation des fermetures de lits, d’hôpitaux, de classes et de postes. Le remplacement de Pôle emploi par la mise en place d’un service public de l’emploi et de la formation, doté d’une mission de sécurisation et de formation.
  • Un fonds de sécurisation de l’emploi, de la formation et pour la transition écologique, géré démocratiquement, pour agir sur les décisions des grandes entreprises et des banques et faire contribuer le capital et les profits.

 

 

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Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares :

jeudi 21 janvier 2021, dans la santé

mardi 26 janvier, dans l’Éducation nationale

jeudi 28 janvier, dans l’énergie

 

Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève

jeudi 4 février 2021

 

Communiqué de l'intersyndicale, le 22 décembre 2020

 

Toutes et tous, ensemble, mobilisé-es le 04 février

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en cette fin d’année, marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.

Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.

Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient.

Nos organisations continuent de les combattre.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.

Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.

C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.

Rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une

revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.

Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.

Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.

Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !

Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services.

Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.

Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.

Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.

C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.

Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.

Intersyndicale, le 22 décembre 2020

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)