Fédération de l'Oise

Précaires, sous-payés, sous-formés, utilisés à toutes les tâches, les AED (Assistants d'EDucation) étaient en grève aujourd'hui.

Rassemblés devant la DSDEN de l'Oise, la Directrice n'a pas daigné recevoir elle-même une délégation, marquant ainsi le mépris dans lequel se sentent tenus ces personnels, premiers de corvée dans l'Éducation nationale.

Recrutés avec au moins le baccalauréat, par les chefs d'établissement, sous forme de contrat d'un, deux ou trois ans et au plus pour une durée totale de six ans dans leur vie active, ils ne reçoivent aucune formation mais doivent accomplir des tâches de plus en plus vastes :

• surveillance et encadrement des portails,
• permanences et études,
• internats,
• réfectoires,
• récréations,
• contrôle de l'assiduité 

mais aussi des missions nouvelles : 

• participation aux conseils de classe et aux rencontres avec les parents,
• de remplacement de l'infirmier·e, du psychologue,
• d'agent de sécurité avec le risque-attentat,
• de « gendarme » du protocole sanitaire,
• voire d'agent de nettoyage et d'entretien dans le cadre des mesures anti-Covid !

Et tout ça pour le SMIC et avec des heures supplémentaires non payées !

Les AED ont donc raison d'exiger :

• leur titularisation et la reconnaissance de leur métier dans le cadre statutaire de l'Education nationale ;
• leur formation et reconnaissance de leur qualification ;
• une hausse sensible des salaires et le versement des primes spécifiques (REP, Covid...) non perçues actuellement;
• un plan d'embauche pour des effectifs suffisants dans chaque établissement.

#leducationnapasdeprix

Le PCF Oise appelle à soutenir les assistant·e·s d'éducation mobilisé·e·s nationalement ce 1er décembre.

Pour l'Oise :

Communication de la FSU Oise (voir sur leur site internet en cliquant ici)

Les assistants d'éducation (AED) sont indispensables au bon fonctionnement des établissements, mais ont souvent été les grands oubliés des politiques gouvernementales. Stop à la précarité et au manque de moyens : dans l’action le 1er décembre !

Manque de moyens, Covid, précarité : les AED sont épuisés !

Les AED ont été nombreux à se mobiliser lors de la grève sanitaire du 10 novembre. Depuis septembre, les AED, très proches des élèves de par leurs missions, sont mis à rude épreuve : ils sont très exposés au virus, en contact direct avec les élèves dans les lieux où le respect des gestes barrières ne sont pas toujours possibles, comme à la cantine. Les AED payent le prix fort avec des vies scolaires entièrement fermées suite à plusieurs cas positifs.

Les vies scolaires sont sous dotées alors même que les effectifs n’ont cessé d’augmenter depuis des années. A ces conditions de travail dégradées s’ajoutent une précarité insupportable : les AED ont été écartés de la prime REP+, leurs salaires sont bien trop faibles !

Dans l’action le mardi 1er décembre

La mobilisation commencée le 10 novembre se poursuit : le Snes-FSU, la CGT Educ’action, le Snalc et Sud Education appellent les AED à poursuivre et amplifier les mobilisations, notamment le 1er décembre.

Le Snes-FSU a déposé un préavis de grève.

Le 1er décembre, les AED seront en grève pour :

• le recrutement immédiat de personnels supplémentaires
• la revalorisation des salaires
• l’attribution de la prime COVID et de la prime REP/REP+ pour les personnels concernés
• la réécriture du statut d’AED pour sortir de la précarité, avec notamment la possibilité de titularisation
• l’accès à un réel droit à la formation professionnelle